Ouverture officielle de la Biennale 2010 et lauréats

Le vendredi 7 mai 2010 à 10h a eu lieu le lancement de la 9e biennale de l’art contemporain africain, édition 2010, au Théâtre national Daniel Sorano. Le Congolais Moridje Kintenge Banza remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor

Publié le 10 mai 2010  

Le jury, présidé par Marylin Martin a décerné les prix suivants :

• Prix Léopold Sédar Senghor – 5 millions de Fcfa et une résidence d’un mois à Dakar – Moridja Kitenge Banza (Congo RDC)

• Prix du ministre de la culture - 2 millions de Fcfa - Mouna Jemal Siala (Tunisie) & Svea Josephy (Afrique du Sud)

• Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie – résidence de trois mois en France – Barkinado Bocoum (Sénégal)

• Prix de la fondation Thamy Mnyele des Pays-Bas – résidence de trois mois au Pays Bas - Hasan & Husain Essop (Afrique du sud)

• Prix de la fondation Thamgidi - résidence de trois mois à Beijing - Nabil El Makhloufi (Maroc)

• Prix du centre Soleil d’Afrique du Mali - résidence de trois semaines au Mali - Nirveda Alleck (île Maurice)

Les prix suivants seront attribués ultérieurement :

  • Prix de la fondation Jean Paul Blachère de France. Il s’agit de cinq résidences d’artistes, trois pour le IN de la Biennale et deux pour le OFF. La remise du prix a lieu le 10 mai à 18h à l’Atelier céramiques des Almadies. - www.fondationblachere.org
  • Prix AICA d’encouragement pour la jeune critique qui sera remis ultérieurement.

Moridja Kitenge Banza

Moridja Kitenge Banza est né en 1980 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Il est titulaire d’un master en arts plastiques de l’Ecole des Beaux arts de Nantes. Il prépare actuellement un master 2 professionnel en développement culturel à l’Université de la Rochelle.

Se réappropriant les codes des représentations culturelles, politiques ou sociales, il réinvente un univers déniant toute donnée géographique comme processus identitaire, celui-là même utilisé par les anciens colons pour enfermer les indigènes et les priver de la liberté de s’inventer.

Moridja Kitenge Banza fabrique ses propres outils pour mieux investir le territoire de l’autre affirmant ainsi la pertinence de sa propre singularité. Son œuvre est présentée dans lieux de rencontres notamment le Lieu unique de Nantes, l’Abbaye du Ronceray à Angers.

Spécial Biennale

Photos : Jules Diop - - www.biennaledakar.org

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