Cette grande fête biennale du cinéma africain à Angers (France) a décerné six distinctions au total dont le Prix des détenus de la Maison d’arrêt d’Angers et celui du court-métrage public pour Moly. Une bonne performance de ce film qui confirme les observations positives de la critique sur cette émouvante œuvre cinématographique.
L’histoire de « Moly », inspirée de la vie de Moly Kane, acteur principal et réalisateur, raconte la situation de son handicap.
« Sur son lit de mort, son père atteint de malaria lui demande de ne jamais abandonner. Le lendemain, Moly passe un examen et sort major de sa promotion, mais son succès est terni par la mort de son père. Alors que son cv attire les employeurs, ces derniers le rejettent à cause de son handicap. Moly est au bord du suicide jusqu’à ce que les mots de son père résonnent dans sa tête. Combatif, il décide de cultiver un jardin potager. Avec une grande habileté, il se rend à la rivière, prend l’eau dont il a besoin et arrose ses légumes en sautillant … sur une jambe. Le succès de sa petite affaire lui permet de construire un cabanon pour sa mère et sa sœur. Il rêve alors de s’offrir une prothèse de jambe. ».
Palmarès complet du Festival
- Prix des détenus de la Maison d’arrêt d’Angers : Moly ; Moly Kane (Sénégal)
- Prix du court métrage, jury jeune : Quand ils dorment ; Maryam Touzani (Maroc)
- Prix du long métrage, jury jeune : Malagasy Mankany ; Haminiaina Ratovoarivony (Madagascar)
- Prix du documentaire, public : Le Rite, la Folle et moi ; Gentille M. Assih (Togo)
- Prix du court métrage, public : Moly ; Moly Kane (Sénégal)
- Prix du long métrage, public : La Vierge Margarida ; Licínio Azevedo (Mozambic)