Très tôt, il commence à jouer avec des petites formations de variétés. A 17 ans, son père l’invite ponctuellement à jouer dans son orchestre classique ce qui lui permet d’acquérir l’aisance de la lecture musicale et la facilité d’écoute des différents membres de l’orchestre. C’est à 18 ans lors d’une audition qu’Alioune est choisit pour être le bassiste d’Ismaël Lô. Il y restera 8 ans et se produira dans de nombreux festivals du monde entier et sur beaucoup de scènes renommées comme le Zénith de Paris. Des années de va et vient entre le Sénégal et le reste du monde. Il jouera également avec beaucoup de groupes franco-sénégalais et sud-africains.
Sa passion du jazz, son talent et sa détermination le mènent à travailler un premier album et à produire un vrai voyage à travers les rythmes, les cultures et les sons des différents horizons qu’il a côtoyé. Mbolo est le fruit de son expérience personnelle. Il en résulte douze titres entièrement composés par Alioune et savamment travaillés par le bassiste. Il y chante (tant tôt en Français, tant tôt en wolof) et nous livre dans cet opus 100% original des morceaux de styles différents, issues de ses multiples rencontres et expériences musicales. On y retrouve des influences de Marcus Miller bien sur (d’où son surnom de "Marcus "), Charlie Parker, Manu Dibango et Richard Bona. Les chœurs qui l’accompagnent tout au long de l’album prennent leur élan de Salif Keita ou Lokua Kenza.
Un album à découvrir, à écouter… et à réécouter. Un travail soigné digne d’une réussite méritante et certaine. Bravo et longue vie à Mbolo !