Des projets plein la tête et des croquis plein les bras, elle n’hésite pas à aller se perfectionner car son métier est en constante évolution, il ne s’agit plus de savoir uniquement créer. Et il faut que « Toolah » (élégance en diola), sa griffe, aille de l’avant.
Classique mais surprenante dans ses créations, on lui donne volontiers le nom de « Chanel du Sénégal ». Sur chacun de ses modèles, on sent une recherche de la touche qui fera la différence. Elle mélange avec soin tradition et modernité pour satisfaire toutes les cultures.
Prochaine étape, voyager pour promouvoir son activité et innover encore, comme le concept de « Biir Keur », un défilé qui se déroule dans une maison ou une galerie dans une ambiance chaleureuse.
Et parce qu’elle crée pour tout le monde, sans distinction d’âge, de taille et d’origine, ses podiums sont un véritable arc en ciel : blanches, noires, métis, jeunes et moins jeunes,... Elle les fait toutes défiler !
Avant son prochain défilé, elle prépare l’ouverture de son agence de mannequins et d’hôtesses, parce qu’elle souhaite aussi se diversifier.
Appartenant au monde du spectacle, Angélique, même si elle aurait aimé être danseuse, n’en reste pas moins casanière. Quand elle ne crée pas, elle est devant la télé ou avec ses enfants.
Elle est un peu kamikaze, car en tant que styliste, ce n’est pas toujours facile de concilier travail et vie privée, il faut arriver à jongler pour trouver un équilibre.