« Nous ne sommes pas venus pour faire du tourisme, nous ne sommes pas là pour fignoler, nous n’avons rien gagné, alors autant sacrifier trois semaines de notre vie, mouiller le maillot et tout donner pour faire enfin plaisir à notre peuple. Cette CAN est une affaire d’hommes, il nous faudra être donc des guerriers pour nous imposer au final », indiquait lundi El Hadji Ousseynou Diouf, à notre reporter.
Diouf le terrible aurait-il changé ?
Bon nombre d’observateurs, parmi lesquels ses détracteurs les plus virulents, s’accordent pour dire que le discours du capitaine des « Lions » tenu lundi soir lors des échanges avec la presse sénégalaise, après la séance d’entraînement à Tamale, est « nouveau » et porte la « marque évidente » d’une « maturité certaine ».
« Kasperczak (le sélectionneur national des Lions) a eu raison de donner le brassard de capitaine à Diouf, en le faisant, il a responsabilisé le joueur et lui a ouvert un champ que l’international sénégalais ne soupçonnait peut-être pas. L’entraîneur a certainement compris que Diouf est un leader naturel et qu’il fallait le mettre devant les responsabilités qu’il se doit d’assumer. Son discours peut paraître décapant mais il est dit dans l’intérêt de tous les Sénégalais ».
Ces propos confiés par un haut fonctionnaire du ministère des Sports, qui a requis l’anonymat « par obligation de réserve », sont soutenus. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Mbaye Ndoye, a lui aussi noté le ton du discours, surtout les échanges entre le capitaine des Lions et ses partenaires.
Veillons à remplir notre mission
« Cette façon crue de dire les choses pour rappeler à ses partenaires qu’ils ne sont pas venus faire du tourisme au Ghana, mais apporter enfin au peuple sénégalais sa première Coupe d’Afrique me plait beaucoup. Diouf parle avec force et ne commet pas l’erreur de peser inutilement. En disant l’essentiel, il rappelle à chacun ses responsabilités ».
Lundi, à l’issue de la première séance d’entraînement en terre ghanéenne, en vue de la rencontre contre la Tunisie mercredi, le capitaine avait confié au reporter du site que tous les joueurs « doivent comprendre ce qui nous lie et légitime notre présence au Ghana ».
Indiquant qu’il a « beaucoup appris » au contact des Camerounais qui « savent finir un match quand ils mènent 1-0 ou 2-1 », Diouf s’est « fait le devoir de savoir parler » à ses partenaires.
« Il a dit ses vérités à certains joueurs, leur rappelant qu’ils ont intérêt à faire de leur mieux s’ils veulent faire partie de la liste des titulaires », en convient un autre dirigeant. Selon ce dernier, le capitaine courage, type aurait même dit à « ceux » qui ne sont pas prêts, de faire leurs valises et de rentrer à la maison.
« Si nous jouons sur notre valeur, restons concentrés et veillons à remplir notre mission, alors nous serons là le 10 février », avait lancé le joueur à notre reporter.
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24 janvier 2008 à 12:00, par ben548
diouf goryala deug la vrema il a du cran.il est le meilleur.
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22 janvier 2008 à 16:30
AURAIT IL VRAIMENT GRANDI
si diouf se prend au jeu et en plus qu’il est serieux tout est possible . Esperont qu’il lui reste du brio
22 janvier 2008 à 17:55, par coumba
On entend bien qu’il soit le capitaine et qu’il ait « grandit » mais Diouf à lui tout seul ne fait pas Toute l’équipe , soyez pas naïfs !
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