Quand on dit Dakar quels sont les mots qui viennent en tête ? A cette question, les dakarois répondront de façon différente, mais Piniang a décidé de répondre à travers ses tableaux où il mêle peintures, dessins et collage. Alors l’artiste ne sort pas des mots mais des maux, car loin de cette magnifique corniche et des hôtels luxueux, la réalité des populations est autre.
Dakar éternellement en travaux, des immeubles qui se construisent au détriment des normes, des familles qui acceptent difficilement la séparation des enfants et continuent de se construire des « cases » côte à côte. Résultat ? des fils électriques qui pendent dans tous les sens, pour de l’électricité qui n’est en fait que ponctuel car le nombre incessants des coupures en fait un élément rare.
Dakar, la ville des paradoxes, une lutte inébranlable pour le développement tandis que d’autres luttent pour survivre face aux moustiques apportés par les inondations sous le regard des crapauds.
Dakar qui offre le rêve mais vous repousse aussi tôt car elle figure parmi les villes les plus chères au monde. Résultat ? des populations qui construisent dans des zones inhabitables et ne peuvent que subir les dégâts des inondations à chaque saison pluvieuse.
Dakar ou le paradoxe des grandes villes ...
Piniang
Issu de l’Ecole nationale des Arts, Piniang suit un stage de formation en infographie et en vidéographie en Hollande. Actif dans les studios Pictoon de Dakar, le plasticien associe le dessin animé à toutes ses réalisations et dénonce la réalité de la globalisation et de la mondialisation. Il se signale également par la vidéo qu’il juge complémentaire de la peinture appliquant dans l’une et l’autre, le rythme des bandes dessinées par l’animation du graphisme de mots. Il est en préparation de la biennale 2012.
Infos :
– Piniang76 yahoo.fr