Le bal était ouvert par Oriazul avec de belles sonorités Cap Verdiennes. La touche Reggae était intronisée par le guerrier Dread Maxim. Wa Flash de Thiès assure avec son lead vocal Ma Sane et l’excellent Yade auteur de la danse dite « saarel ». La montée sur scène du grand Papa WEMBA excite la communauté congolaise et marque la dimension panafricaine de l’événement.
Le hip hop sera ensuite à l’honneur avec tout le talent et la classe du gaïndé Duggy Tee. Avant de clôturer sa prestation avec son célèbre tube « Wadiour » de son dernier album « ngëm » Duggy Tee intronise son frère de sang, le conquérant kankouran nommé Fafadi qui martèle un célèbre « ndolio ndoli » (inspiré d’une chanson d’un agréable jeu connu des enfants de la Casamance).
Le dernier grand numéro sera l’œuvre de l’ambianceur Fallou Dieng. Le talent de ces artistes a parlé et les messages sur le paludisme sont dits. Ils ont diverti et averti le public. Quel public !
C’était peut être la grande déception pour un festival qui a fait autant de bruit. Dakar n’a pas répondu à l’appel. Le Stadium Iba Mar Diop faisait pitié. Il était possible de compter du doigt les quelques centaines de festivaliers éparpillés dans les gradins.
Cependant, avec ce petit monde le divertissement et l’avertissement ont prévalu. Pour cette opération, wait and see… Tout en espérant que la prochaine édition bénéficie d’un meilleur sort. Nous disons au festival music ebene : bon vent !