Une cérémonie riche en couleurs où les différents artistes ont rivalisé de talents pour donner un cachet particulier à l’événement initié par le Collectif pour le développement culturel et socio-économique du Boundou (CODEB).
Le patrimoine culturel du Boundou a été revisité afin de le revaloriser et de le sauvegarder.
Cette deuxième édition, a affirmé Bocar Sada Sy, le président de l’association, vise à sensibiliser sur les défis majeurs de leur terroir : l’éducation, la santé des enfants, des filles et des femmes.
Saer Ndao, adjoint au gouverneur de la région de Tambacounda, a expliqué qu’elles ‘’participent d’une symbiose des cultures bâties sur un espace ethnolinguistique composé de peulhs, de sarakolés, de mandingues, etc’’.
Le Boundou, rappelle-t-il, était le refuge de beaucoup de peuples sous l’empire colonial français dont les Torobés du Fouta ou les Diawara venus se mettre sous la protection de l’autorité musulmane du Boundou.
La directrice régionale du centre culturel, Fatimata Sall, a indiqué que la présence des différents artistes, marquant la diversité culturelle, est une occasion pour revisiter et revaloriser le patrimoine culturel de la région qui est extrêmement riche.
Mme Sall a rappelé que le Yéla du Boundou est inscrit dans le patrimoine immatériel de l’UNESCO. A cet effet, elle lancé un appel aux fils du terroir afin de restaurer les éléments du patrimoine matériel.
Dans ce patrimoine, figure notamment le tombeau de Bou Malick Sy, le père des ‘’Syssibè’’ installés au Boundou. Il a été restauré une première fois à Ouro Madihou, un site du patrimoine régional.