Le manager général du club des plus belles baies du monde, Bruno Bodard, s’est rendu début janvier dans la région de Fatick pour apprécier le travail préparatoire à cette rencontre.
Ce premier congrès en Afrique sera doublé d’un colloque scientifique sur les actions à mener localement face aux changements climatiques.
Il se tiendra à Toubacouta, à l’hôtel Keur Saloum
Le Club des plus belles baies du monde
A l’orée du troisième millénaire, il est apparu comme une évidence de rassembler sous une même entité les plus beaux sites littoraux de la planète et tout particulièrement les baies qui constituent un trait d’union symbolique entre l’océan et le continent.
La baie de par sa configuration en arc de cercle schématise à elle seule la confrontation de ces deux univers.
Cette limite subtile favorise les confrontations et les échanges naturels plus fortement que partout ailleurs.
En effet la baie, souvent accompagnée d’îlots et d’îles eux mêmes chargés de valeur mythique, a su développer au cours de son histoire une géographie, une physiologie, une hydrologie et une biologie tout à fait riche en particulier pour la faune et la flore.
Dans nos sociétés de plus en plus bouleversées, au rythme toujours acceléré, l’homme a besoin de se ressourcer, il recherche donc inconsciemment les manifestations tangibles de ce qui constitue pour lui des valeurs fondamentales et quoi de plus fort que ce spectacle de la mer « matricienne » source de vie, cette mer qui est la « mère » de nos origines, la contempler reste le meilleur moyen pour comprendre la valeur et la fragilité de la vie. Simplement ce spectacle ne doit pas être terni et l’environnement ne doit pas être marqué par des stigmates d’un monde moderne mal maîtrisé.
D’où l’ambiguité que constitue les baies qui attirent comme un aimant les humains et qui refusent en même temps un envahissement permanent.
Comment concilier alors l’attirance et la mise en valeur de ces sites fragiles sachant qu’une trop grande fréquentation ou un aménagement touristique mal maîtrisé conduira à terme à une destructuration du lieu et par conséquent une déshérence de la part du public.
L’intérêt des baies en matière de reflexion sur l’environnement, sur la psychologie, sur l’activité touristique et sur la complémentarité avec le développement économique local est évident, encore fallait-il le mettre en exergue et, c’est tout l’objet de ce club de reflexion du club des plus belles baies du monde, qui a pour but de contribuer par la reflexion et les échanges à faire en sorte que ces sites exceptionnels le soient encore dans les années à venir.
Gràce à ce lieu d’échange, et à des réalisations probantes, les membres du club des plus belles baies du monde doivent devenir les références internationales pour un aménagement intelligent de l’espace côtier.