Le 221 : Présentez-nous le bodyboard
P. A. M : Le bodyboard consiste à glisser en position allongée (position appelée prone) sur la planche, tout en réalisant de nombreuses manœuvres acrobatiques.
Mise au point en 1971 par le californien Tom Morey (inventeur de la planche en mousse polyuréthane) la planche courte, de 152, 5 cm (dont une partie du revêtement extérieur est souple parce que fait en mousse polyéthylène) est très flexible. Elle est souvent utilisée par le bodyboardeur, qui s’aide d’une paire de palmes courtes pour le départ.
Accessible à tous, quelques jours suffisent pour commencer à maîtriser sa planche et découvrir les premières sensations de glisse.
Le 221 : Qu’est-ce qui le distingue du surf ?
P. A. M : Le bodyboard se différencie du surf par la spécificité de son répertoire de manœuvres souvent spectaculaires, complexes qui exigent d’excellentes qualités gymniques.
C’est simplement un sport de glisse tendance, spectaculaire et acrobatique. Il reste néanmoins très accessible et plus facile à apprendre et moins coûteux que le surf.
Le 221 : Depuis quand existe le bodyboard au Sénégal ?
P. A. M : Le bodyboard s’est développé à Dakar vers la fin des années 80. C’est Olivier Virmont, N’gakoutou, Patrice « Patu » Brehmer, Rooper, Dagassan, Furiosi, René Laraise, Paul et J-P Mané, Momo Ezzedinne, les frères Hammard, Eric pin, Sega, Eric Lochet, Cyril « Bech » bechelani…qui ont su prendre le bodyboard en main.
C’est une histoire de passion et de plaisir pour chaque génération. A l’époque il y avait une compétition tous les ans où les premières places étaient très disputées, une grande émulation naissait dans ce sport tout en laissant une place à la fraternité entre bodyboardeurs. Le point de rencontre était la cabane de Pap’s sur le spot du « secret », on y parlait de tout et de rien et on repérait de jolies « gazelles » qui venaient bronzer ; certaines sont d’ailleurs devenues de bonnes bodyboardeuses (Régine, Anta Sow, Cathy Hayec, Florence Labadens, Anais Gilbert…)
* Le leash est un équipement de sécurité indispensable car il permet au bodyboardeur de ne pas perdre sa planche et d’avoir ainsi un support pour ne pas couler.