Prévenue de cette hécatombe, l’équipe de l’Océanium est dépêchée sur les lieux aux premières heures du jour, afin de constater l’ampleur de la tragédie, tenter une opération sauvetage et alerter les médias. Sur place, la population s’est naturellement mobilisée pour assister les sauveteurs : les enfants maintiennent les animaux encore vivants dans l’eau et quelques pêcheurs compréhensifs les tractent au large grâce à leurs pirogues. Grâce à leur intervention 50 mammifères ont pu être sauvé.
Mercredi soir et malgré tous ces efforts, on dénombrait 34 corps sans vie sur la plage. Les causes d’un tel drame sont encore et comme chaque fois difficiles à déterminer : suicides collectifs, contamination, perturbations humaines ?
Passée l’amertume de ces constats, on pourra toutefois retenir un fait réellement inattendu de ce triste épisode : la mobilisation et la spontanéité des jeunes, conscients de leur capacité à agir contre la fatalité.
C’est cette prise de conscience par les nouvelles générations de leur responsabilité comme de leur potentiel face aux problèmes de notre temps que l’on retiendra aujourd’hui. Et cette leçon donnée par des enfants est une promesse d’espoir...
> breve 885
> Les côtes sénégalaises
Le globicéphale
Le globicéphale apparteint à la famille des dauphins (Delphinidae). Son nom latin, globicephala, qui signifie « tête globuleuse » vient de l’important développement de son melon frontal. On le voit fréquemment dans le sillage ou à l’étrave des navires.
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30 mai 2008 à 21:48, par Martine PF
« Amie de Yoff » ce n’est certainement pas parce que ces habitants des côtes ne savent pas ce qu’ils font (en déversant leurs poubelles dans la mer) c’est qu’on ne leur donne aucune autre alternative.
Arrêtons de croire que c’est par ignorance (ou complaisance) que les choses se font...ceux qui ne se baignent pas le font par manque d’eau, ceux qui ne mangent pas par manque de sous et ceux qui balancent leurs ordures à la mer...[le font] pour éviter d’avoir à dormir dessus (à force d’attendre un hypothétique camion de ramassage qui d’ailleurs ne sait plus ou donner de la tête avec une décharge de Mbeubeuss archi pleine).
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22 mai 2008 à 14:11, par Bertil
Franchement, vu le nombre d’objets flottants non identifiés (ou trop bien identifiés), c’est pas étonnant... pendant les dernières séances de kitesurf vendredi et samedi derniers, dans la baie de Yoff, il y avait au minimum un sac plastique à chaque mètre ! En tombant à l’eau, il m’est arrivé de repartir avec 2 ou 3 sacs enroulés autour des jambes, ce qui n’était jamais arrivé avant, c’est de pire en pire...
Aller au secours des mamifères marins en détresse, c’est très bien, il faut l’encourager, mais balancer toutes ses poubelles à la mer sans se poser de question, c’est nul, même si ça n’a pas de rapport direct avec l’échouage des cétacés
23 mai 2008 à 13:35, par amie de yoff
il est vrai que si les plus hautes autorités du pays ne prennent pas très vite des mesures draconiennes au niveau de la propreté sur toute cette partie de côte, nos amis sénégalais vont mourir étouffés sous leurs immondices !
quelqu’un sait-il si un travail pédagogique est fait dans les établissements scolaires en ce domaine ?
en ce qui concerne l’échouage de ces mammifères marins, vos remarques sur les causes sont toutes plausibles
là aussi il y a à faire à notre niveau (humain, j’enteds bien)
25 mai 2008 à 17:41, par tabou sosseh
Demandez aux anciens yoffois d’origine les <> sont youjours venus s’échouer à cette plage de tongor ou de m’benguène et l’on attribuait déjà à l’epoque ou cette plage etait archi propre à des condolèances au decès de tel ou telle sage LEBOU de yoff
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