Cette Biennale est décidément celle des mélanges. Le trio composé de l’Espagnol Ramon Moréno, la Française Patricia Rahal et le Libanais Stéphane Abboud a choisi comme cadre d’exposition l’hôtel le Terrou Bi. Il s’agit ici de graphisme, de vidéo, de sculpture, mais avant tout de racines...
Au premier étage de l’hôtel on peut voir trois vidéos, chacune montre un regard différent de l’Espagne. La vision de l’immigré venu en Espagne pour travailler, celle de l’Espagnole pure et puis celle du rebelle qui ne se sent pas Espagnol. Des gros bouts de bois sont placés de part et d’autres des tableaux et leur histoire est celle de la réunion de ce trio pour cette édition de la Biennale.
D’après Ramon Moréno, c’est après une tempête qu’un gros tronc d’arbre s’est échoué au bord de la corniche de Dakar. En apercevant ce gros morceau de bois coincé entre les rochers, l’artiste à l’âme écologiste ne put s’empêcher de penser à le récupérer. C’est à ce moment que lui vint l’idée de scier ce tronc d’arbres afin de le réutiliser, de l’immortaliser. Architecte d’intérieur autodidacte, cet artiste plasticien s’est aussi occupé de l’aménagement intérieur du Terrou Bi.
Spécial Biennale