Séduite par la lutte féminine dont elle a été spectatrice lors d’un voyage pour Oussouye, Mme Diène a décidé d’organiser une journée d’exhibition des potentiels culturels « diola » en l’honneur de la lutte des femmes.
Ainsi, en guise de démonstration, Oumou Sonko s’est opposée à Fatou Sagna ; un combat qui a tourné à l’avantage de la première qui d’ailleurs a réussi un parcours sans faute tout au long du tournoi.
Le défi majeur concernant ce sport est de « de trouver des cachets pour les lutteuses à l’instar de la lutte masculine qui paie des dizaines de millionde nos francs par combat, là où les lutteuses ne vivent pas de leurs talents » regrette-t-elle.
C’est dans une ambiance festive que le public a découvert le groupe « Kékénedo » qui a exhibé le fameux « Kankouran » réputé pour un génie protecteur né de la forêt casamançaise pour combattre les mauvais esprits.
Ensuite, les étudiantes ont esquissé des pas de « Diambadon » avant l’entrée de la chorale de l’église Saint Pierre qui a ému l’assistance. La fête s’est terminée sous un fond musical du groupe « Bati Yaye » avec un rythme de « Bouguerabou », danse traditionnelle.