Son histoire avec la danse est une passion de longue date.
Tout a démarré en 2000 lorsque Pape Ndiaye Kaolack exécuta le pas de la rencontre avec Pape Si, son premier professeur de danse. Peu de temps après, celui-ci le présenta à Germaine Acogny, danseuse reconnue à l’échelle internationale, et patronne de l’École des Sables de Toubab Dialaw où l’artiste finit par élire domicile.
Dans ce haut lieu de rencontres et d’échanges pour les danseurs d’Afrique et du monde entier, Kaolack a mûri son art, marqué ses pas, pour ensuite devenir un véritable danseur du vent. Après moult prestations à l’occasion de plusieurs rendez-vous de la danse, aussi bien au plan national qu’international, Kaolack réussit un coup de maître du 1er au 8 mai 2008 à Tunis, lors de la 7ème édition des rencontres chorégraphiques d’Afrique et de l’Océan Indien dénommées « Danse l’Afrique Danse ».
Il a été retenu parmi les 10 candidats dans la catégorie solo qui a enregistré 68 postulants venus de 29 pays. Avec son spectacle « J’accuse », le danseur a décroché le 1er prix solo, une section nouvellement intégrée à l’événement. Ses accusations portent sur le racisme subi par les noirs au Maghreb, les guerres en Afrique, l’Apartheid…
« Ce fut un honneur de représenter mon pays le Sénégal et je l’ai fait dignement » disait l’artiste à son retour au bercail. Cette distinction lui ouvre les portes d’une tournée internationale qui le mènera dès juillet en Allemagne, France, Pays Bas, Belgique, Israël, Liban et Espagne. En bon Gaïndé*, Kaolack se fera un plaisir d’exporter la culture sénégalaise à travers le langage universel de la danse.
« Par la danse nous vivons, par la danse nous vaincrons », reste le slogan qui guide ses pas.
* Lion
Renseignements :
Tel : 77 548 00 75
Mail : kaolack1 hotmail.fr
25 juillet 2008 à 14:27
C’est ça la vie sans ambition on arrive à rien donc je t’encourage Ti Kanam rekk
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