221 : Peux tu te présenter à nos lecteurs ?
Papis : Je m’appelle Papis Diouf, joueur de basket-ball évoluant au Maroc. Je ne dirais pas que je suis un grand joueur mais j’essaie de faire la fierté du public de Tanger et de représenter dignement mon pays.
221 : Comment t’es venue la passion du basket-ball ?
Papis : Je jouais au football comme gardien de buts mais j’ai du arrêter car j’étais trop grand et ce n’était pas commode avec le poste que j’occupais. J’ai commencé à m’intéresser au basket ball, et au fur et mesure j’en suis tombé amoureux.
221 : Parle nous de ton parcours.
Papis : Je suis parti du Sénégal en 2000 pour le Qatar, et 3 ans après je suis allé au Maroc. Cela fait deux ans que j’y suis et je viens de signer pour deux années de plus.
221 : Comment es tu arrivé à l’IRT et quel est ton palmarès dans cette équipe ?
Papis : Après avoir passé 3 ans au Qatar, j’ai envoyé mon CV à des clubs marocains ; l’IRT de Tanger a été intéressé, j’ai signé un contrat avec eux et à présent je fais partie des stars du basket au Maroc (rires).
221 : Tu as reçu 2 prix cette année, que représentent-ils pour toi ?
Papis : J’ai été classé parmi les deux meilleurs joueurs étrangers au Maroc pour le championnat de cette année et j’ai reçu le prix du meilleur joueur étranger de Tanger. Ces prix représentent une récompense pour tout le travail que j’ai accompli depuis le Sénégal avant d’être professionnel
221 : Tu es moniteur de mini basket ; qu’est ce que c’est et pourquoi ce choix ?
Papis : C’est une formation en basket ball pour les enfants de 4 à 10 ans ; cela permet de leur apprendre les petites astuces du basket, les règlements, etc. ; et c’est un vrai plaisir de travailler avec eux , car j’adore les enfants.
221 : Quelle différence y a-t-il entre le basket ball nord africain et celui de l’Afrique noire ?
Papis : En Afrique du nord, le milieu est beaucoup plus professionnel. Ici par contre, nous avons de très bons joueurs, mais le Ministère de la jeunesse et des sports devrait investir plus sérieusement dans le basket ball national, afin que les jeunes ne soient pas toujours obligés de s’expatrier.
221 : Aimerais- tu défendre les couleurs de ton pays ?
Papis : Oui, c’est un rêve ; malheureusement, les entraîneurs nationaux ne veulent pas prendre des joueurs évoluant dans des pays arabes, car ils estiment que le niveau est bas. Pourtant, je pense qu’il faudrait donner sa chance à tout le monde indépendamment du pays dans lequel on évolue.
221 : Ton jeune frère (Alioune Diouf), évolue à la Jeanne d’Arc de Dakar . Est-ce qu’il suit tes traces ?
Papis : J’ai été très impressionné par son jeu à mon arrivée à Dakar ; d’ailleurs je pense même qu’il est meilleur que moi car à son âge, je n’étais pas aussi doué que lui. Il est entrain de devenir un très grand basketteur et dans le futur, l’équipe nationale aura certainement besoin de ses services.
221 : As-tu un message à faire passer ?
Papis : J’aimerais qu’on s’intéresse beaucoup au basket national, qu’on essaie d’aider les joueurs soit en leur donnant une formation appropriée, soit en les aidant à s’expatrier car le basket ball est un métier et les joueurs ont également besoin de subvenir à leurs besoins et aider leurs familles . Merci au 221 de s’intéresser à nous .
24 novembre 2008 à 12:29, par ibrahimahaill diop
slt sa va.j aimerairs ke tu me envoier une invitation pour aller basketer au maroc.je réve de devenir comme toi
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