De Matam à Saint Louis, les escales-projections furent les suivantes : Thilogne, Ouro-Sogui, Matam, Meri, Mboumba, Gollere, Ndioum, Richard Toll, Saint-Louis
Ayant choisi le thème du rire pour le choix de nos films, l’accueil du public (jeune en particulier) fut enthousiaste. Les courts-métrages de cinéma muet furent si appréciés que le public ne voulait pas voir la séance s’arrêter. Les films d’animation amusèrent beaucoup également.
Par ailleurs, l’événement donna lieu ça et là à des exploitations pédagogiques de la part des enseignants qui demandèrent aux élèves après notre passage de raconter les moments favoris de la séance à laquelle ils avaient assisté.
La présentation du film « Yela » sur la musique traditionnelle peul captiva davantage les adultes que les jeunes, malgré l’intervention de Baaba Maal dans le film.
La projection de la série « Buzz and Bite » sur la prévention contre le paludisme fut appréciée et fut l’objet d’un échange inter actif entre le public et notre animatrice.
La présence d’Orange et l’animation par jeu-concours qui permettait de gagner des cadeaux (t-shirt, casquettes ..) provoquèrent un attrait supplémentaire pour le public, qui dès 18h30 venait se presser sur le lieu de la projection. En quelques occasions, un groupe musical local fut invité à jouer et, à Saint-Louis, ce fut un personnage sur échasses qui créa le spectacle.
L’impact du Festival
Première réaction à notre passage : il faut pérenniser l’événement car il devient l’occasion (unique dans l’année) de voir du cinéma.
Ensuite, des demandes s’expriment de la part de certains groupes : des films à caractère pédagogique, ou documentaire, plus de films traitant des problèmes de santé, des films longs métrages de cinéma africain (sénégalais en particulier).
Au niveau professionnel, l’intérêt pour le cinéma d’animation s’exprime chez de jeunes professionnels des métiers de l’image qui souhaitent renforcer leur capacité à produire de bons films d’animation. La contribution de Sénéganim (association basée à Saint Louis) à l’organisation de la projection en quartier, le 19 mars au soir, et d’un atelier le 19 et le 20 mars, dédié aux techniques du cinéma d’animation, en est l’illustration.
Atelier sur le cinéma d’animation
En marge des projections, un atelier destiné à de jeunes professionnels s’est tenu à Saint Louis les 19 et 20 mars 2011.
Le festival Afrikabok vise, au-delà de la diffusion du cinéma au Sénégal, à promouvoir le cinéma d’animation et à favoriser sa production en contribuant à la constitution d’équipes de professionnels disposant de la compétence exigée pour la réalisation de films de bonne qualité.
C’est dans cette intention que cet atelier fut programmé à l’issue du festival et qu’il eut lieu le samedi 19 mars et le dimanche 20 mars à Saint Louis, grâce au soutien du Centre National de la Cinématographie et de l’Image Animée (CNC France) et de la Délégation Wallonie-Bruxelles, au siège de l’association Sénéganim.
S’associant à la démarche des blocs scientifiques, et de la télévision scolaire, soutenue par la délégation Wallonie-Bruxelles, le festival Afrikabok posa comme thème de cet atelier : comment le cinéma d’animation peut-il devenir un vecteur d’information sur les disciplines scientifiques.
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