L’histoire commence avec le groupe Missal et l’union de tous ses musiciens (Weuz Kaly, Omar Ba, Papis Diong, Ndarté, Racine Ly, Tenka, ousmane Wade...). Souvenez-vous : 1996, les titres de leur album "Leer" inondent les radios sénégalaises. A cette période, Samba Laobé sera également bassiste d’Ismaël LÔ et de Solo Cissokho. Parfait autodidacte, il joue et travaille l’instrument avec passion. En 1995, le groupe Missal se produit au Printemps de Bourges et s’arrête quelques temps en France. Ils joueront dans différents lieux renommés. Le public parisien découvre Missal et en redemande.
Ils s’arrêteront régulièrement aux 3 Mailletz à paris, carrefour musical où convergent de nombreux styles (variétés, jazz, Rhythm and Blues, rock...). Leur succès est immédiat et cela à la grande joie du patron !
Plus tard, les secrets du temps qui passe, les chemins divergents de chaque musicien, et les mystères enchanteurs de la musique amèneront la dispersion du groupe et la fin du Missal...
De son côté, Samba Laobé, de retour à Dakar crée un quartet avec, à la batterie Eumeu Kaly, à la guitare Jeanot Mendy et au clavier Arona Barry. Ils jouent au CCF, au Théatre D. Sorano, au Just for You et plusieurs festivals du Cap-Vert les accueillent.
En 2001, Samba (en association avec les studios Baye Technics) produit son propre album appelé "ScÉNeÉGALe" dont on peux souligner le jeu de mots savamment composé. Dix titres magnifiquement orchestrés par la basse en lead, dans des styles variés et fusionnels.
Batch ne s’arrête pas là. En 2003, il enregistre les basses dans l’album "Cey You" de Youssou Ndour. Sans parler de Viviane, Coumba Gawlo, Titi, Sidi Ngom, Omar Ndiaye, Alioune Mbaye Nder, Souleymane Faye, Thione Seck avec "Orientissime" ou Ablaye Mbaye tout récemment, avec la composition et les arrangements de son dernier album. Aussi, il se partage les basses avec Moussa Diouf dans le dernier album de Touré Kunda "Nit".La liste est longue et ne s’arrêtera pas tant que Batch gardera cette volonté de travailler sa cohésion rythmique et refusera la stagnation.
Aujourd’hui, Samba Laobé Ndiaye, du haut de ses 36 ans, se plaît à côtoyer les musiciens d’horizons différents ce qui contribue à enrichir sa créativité et à développer une grande ouverture d’esprit.. Batch fait partie de ces musiciens insaisissables qui refusent de se laisser ranger dans une catégorie ou une autre. Entre studios et scènes, Paris le séduit pour le moment et pour parler de ses projets, il garde humblement le mystère, par modestie ou peut être aussi par superstition. Biensûr, le Sénégal est dans son cœur et très proche de ses préoccupations. Il dit : "..J’aimerais qu’au Sénégal la musique soit plus éducative... avec des textes de qualité, travaillés et constructifs ...". Lorsqu’on lui demande de parler de la musique sénégalaise, il avoue : "..la distance que met le chanteur avec ses musiciens... parfois ça fait mal... sans les musiciens, certains artistes ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui...". A bon entendeur...
Le talent et la détermination de Samba Laobé Ndiaye le font aller de l’avant et l’emmèneront vers une gloire certaine. Force est de constater qu’il est aujourd’hui un des musiciens les plus reconnus au Sénégal. Attendons maintenant de voir ce que nous réserve le bassiste pour l’avenir.
26 mars 2010 à 01:26, par abdou wahab
C’est un grand lui ..bonne continuation couz.
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