Dakar, un des plus beaux littoraux D’Afrique
Le littoral dakarois fait partie des plus beaux d’Afrique. Tout au long des côtes, apparaissent de longs tronçons de plage de sable blanc, qui bordent la presqu’île dakaroise. Ces nombreuses plages qui ont toutes fait partie intégrante des anciens villages lébous (communauté de pêcheurs, premiers habitants de la ville de Dakar) qui bordait le littoral, ne sont plus aujourd’hui que l’ombre de ce qu’elles étaient avant : des centres économiques et des lieux de loisirs communautaires.
Un patrimoine communautaire
Du plateau à Rufisque, la côte dakaroise comptait douze villages lébous qui aboutissaient tous sur un bout de plage. Durant plusieurs décennies, même après la colonisation, les plages de Yarakh (baie de Hann) Terrou Baye Sogui (Anse Bernard), Kussum (vers la Porte du millénaire), Bétoir (vers le cimetière de la Médina), Soumbédioune (village artisanal) jusqu’à Tongor (Yoff) et au-delà, étaient des lieux publics, qui ont surtout servi de lieux de travail aux différentes communautés de pêcheurs de la ville, puis de lieux de loisirs publics à la nouvelle jeunesse dakaroise.
La ville à l’épreuve du développement immobilier
Jusqu’au début des années 70, le code portant sur l’architecture sénégalaise interdisait toute construction sur le littoral, protégeant ainsi les côtes et permettant à la population de profiter pleinement des plages. Mais vers le milieu de cette décennie, un fort développement immobilier de la capitale s’est emparé de quasiment tous les espaces exploitables de la ville, le littoral inclus. De nombreux édifices privés ont vu le jour en bord de mer, privatisant par la même occasion l’accès à des plages qui longtemps durant, appartenaient à tous.
La baignade à la plage est devenue un luxe
Aujourd’hui à Dakar, pour avoir accès aux plages les plus belles et les plus adaptée à la baignade, il faut accepter de débourser une petite somme auprès des différentes structures hôtelières qui en ont la chasse-gardée. Les autres plages sont soit peu praticables (parfois même interdite à la baignade), soit complètement polluées et une des rares qui reste encore publique et agréable à la baignade, la plage de Ngor, est quasiment toujours noire de monde.
19 septembre 2019 à 16:51, par Alpha
Prenons l’exemple de Cuba : toutes les plages sont accessibles au public.
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