Les populations qui vivent à Gouloumbou ont pour activités principales l’agriculture, la pêche et l’élevage grâce aux ressources sylvo-pastorales de la région et à des terres propices à la culture maraîchère.
De la contemplation de la nature que la localité offre au trait d’union qu’elle joue entre l’est du pays et la région naturelle de la Casamance, Gouloumbou a aussi son côté sacré.
Le sanctuaire marial du diocèse de Tambacounda est éloigné de la nationale 6 de seulement 1 km. Le site calme, égayé parfois par le babil des petits oiseaux, enfoui à peine dans l’ombre des arbres, s’étend sur quatre hectares au bord du fleuve dans la forêt classée de Gouloumbou. Il draine annuellement des milliers de fidèles catholiques, majoritairement issus de la région orientale qui viennent se recueillir au pied de la statuette de Marie placée dans une grotte haute de trois mètres.
C’est le dimanche 14 décembre 1997 que l’endroit est inauguré et béni par son Monseigneur Jean-Noël Diouf, évêque du diocése de Tambacounda. C’est à partir de cette date qu’a lieu le premier pèlerinage. Depuis, les fidèles pèlerins s’y rendent à chaque début du mois de décembre.
Des moments forts marquent le jour du recueillement : la messe, le chapelet, l’exposition du saint-sacrement, la bénédiction des objets de piété et enfin la bénédiction finale de la foule. La veille, une marche est effectuée de la commune de Tambacounda jusqu’au sanctuaire par des jeunes fidèles qui reçoivent durant cette manifestation des enseignements bibliques avant de participer à la veillée de prières une fois arrivés dans les lieux saints.
28 janvier 2016 à 06:03, par RAHARINIAINA July
j’aimerai y être pour être bénie
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