Autrefois les déplacements des populations dans la ville étaient assurés par les taxis, les bus, les calèches. Aujourd’hui, une innovation a touché ce secteur avec l’arrivée des taxi-motos. Appelé habituellement « jakarta », cet engin à deux roues constitue un moyen de transport très utilisé par toutes les classes d’âges et les catégories socioprofessionnelles sans distinction de sexe.
À Tambacounda, dans l’est du pays, on estime aujourd’hui qu’il y a un millier de taxis-jakarta ». Ils occupent la circulation de jour comme de nuit et sont très populaires, sans doute parce qu’ils sont financièrement accessibles : le prix d’une course est de 200 francs CFA, même si ce tarif est parfois revu à la hausse selon la distance à parcourir et l’heure.
Garantissant un minimum de confort, les « jakarta » n’ont que deux places : l’une réservée au conducteur et l’autre au client. Tout de même, ils assurent les déplacements dans la ville et parfois en dehors de la commune. Ces engins de fabrication asiatique, provenant du Mali, de la Guinée-Conakry , sont peints dans toutes les couleurs et disposent d’une vitesse structurée à 4 niveaux.
Le bénéfice que ces motos rapportent quotidiennement peut s’élever à 10 mille francs CFA par jour, ce qui pousse beaucoup de jeunes et même des pères de famille à devenir des conducteurs.
1er avril 2016 à 14:31, par Bottreau Daniel
Et les boroms çarettes que deviennent ils,,, ?????
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