Finis la surprise et le dépaysement que l’on pouvait ressentir dès l’atterrissage à l’aéroport de Dakar. L’aéroport international Blaise Diagne ressemble à beaucoup d’autres dans le monde. Pas très grand finalement, tout s’y passe comme partout ailleurs.
À l’arrivée
Vous sortez de l’avion par une passerelle et vous tombez dans le hall de contrôle des passeports. Faites la queue plus ou moins longtemps selon le nombre de passagers dans l’avion et votre rang dans la file.
Vous posez vos deux doigts sur une plaque en verre en même temps que vous regardez la caméra. Le policier vous demande votre adresse au Sénégal. Si vous ne la connaissez pas, vous pouvez indiquer 48 rue Jules Ferry ou villa 5678 Sicap Sacré Cœur 3 à Dakar, par exemple. Ou hôtel des Mimosas à Saly, il doit bien y avoir un hôtel qui s’appelle comme ça.
Une fois ces formalités accomplies, un autre policier contrôle que le premier a bien tamponné votre passeport et vous pouvez aller en salle de retrait des bagages. Quatre ou cinq tapis roulants vous attendent, pas très larges ni très longs et il se forme vite une grosse épaisseur de passagers et de chariots qui vous empêche de voir si votre valise arrive. Ensuite, un dernier petit effort pour poser vos valises sur un tapis roulant afin qu’elles passent au scanner.
Et vous sortez enfin, heureux (la sortie se trouve curieusement au milieu d’un boutique).
Si quelqu’un vous attend en voiture, vous la reprenez au parking, vous faites un peu la queue pour payer à la sortie, et attention, vous prenez la première à gauche, direction aéroport bizarrement, si vous voulez prendre l’autoroute. Sinon, tout droit, c’est la Nationale. L’aéroport est brillamment éclairé, et tout autour c’est noir. C’est la brousse quoi.
Si vous êtes seul.e, vous trouverez sur le trottoir en face de vous les jolis taxis blancs tout neufs de Senecartours, un peu chers, vers lesquels vous orientent de charmantes hôtesses, et à gauche les taxis jaunes, deux fois moins onéreux. Sur la droite, les navettes Dakar Dem Dikk.
Sinon, dans le hall, plusieurs compagnies de location de voitures vous proposent leurs services. Un bureau d’information est également à votre disposition, ainsi qu’un distributeur de billets. Les opérateurs de téléphone sont aussi présents.
Au départ
Vous êtes arrivés par l’autoroute (sortie n° 13) et avez vu de loin les magnifiques lumières de ce nouveau joyau. Une fois qu’on vous a déposé sur le trottoir, plus ou moins encombré, vous ignorez le gars qui vous propose du change (il est déjà là, lui ?) et entrez dans l’aéroport flambant neuf. Avant de pénétrer dans la salle d’enregistrement, il faut faire une petite queue pour passer les valises au scanner. Prévoyez-les relativement légères, le tapis roulant est assez haut, vous risquez la hernie.
L’enregistrement se fait ensuite comme partout ailleurs, avec un contrôle électronique de votre passeport et de vos empreintes. Puis contrôle des bagages à mains, efficace, avant d’entrer en salle d’embarquement, vaste et confortable. Aux dernières nouvelles, le Wifi ne fonctionnait pas encore.
Une boutique hors taxe bien achalandée et un kiosque Relay vous permettent d’effectuer vos derniers achats. Et vous pourrez aussi vous restaurer quelque peu en achetant sandwichs et boissons à des prix exorbitants.
15 février 2018 à 12:43, par ROUX MARTINE DIOUF
De Dakar grand yoff pour aibd il y a une rotation de navettes toutes les demi-heure. Le soucis que j’ai rencontré est que je n’ai pas eu le choix de prendre le car à 3000fcfa, donc obligée de prendre celui à 6000cfa.
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9 février 2018 à 20:19, par Teresa Maria
Par l’instant le service d’assistance aux passagers avec besoins spéciaux est déficient par rapport à celui au vieil LSS. En tout cas c’est mon expérience.
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9 février 2018 à 08:33, par bernard branle
j ai hâte d inaugure cette aéroport de ma présence mes celui de Dakar va me manque
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9 février 2018 à 07:28, par Barbet
Bonjour
1 an que le président du Senegal et le président du ClubMed se sont engagés à ouvrir un nouveau ClubMed à Nianing avec des travaux des engagements fermes d’embauche....et une ouverture programmée en 2017
Depuis ...plus un mot et pourtant je lis avec intérêt tout vos articles
Qu’en est il de tout celà... et le bruit qui arrive jusqu’en France disant que le Domaine de Nianing va réouvrir.
J’attend avec votre prochain article sur ces 2 sujets
Bonne journée
Cordialement
JJ Barbet
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9 février 2018 à 06:18, par issa gibb
C’est exactement pareil qu’à Senghor, en plus neuf !
Moins de vendeurs de cartes orange, de petits cireurs de chaussures à la sortie et de mendiants plus ou moins handicapés
Autrement, les douanes volent toujours les bouteilles d’au et les piles Quand aux taxis, c’est beaucoup plus cher qu’avant
Une histoire de pognon-pognon, comme d’habitude au Sénégal
L’arnaque des touristes est devenu, un sport national
Et après, ils s’étonnent que les touristes ne viennent
ou ne reviennent plus...
Sans parler de la saleté et les t
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9 février 2018 à 04:53, par marie
Article sympa rédigé avec beaucoup d’humour. Mais attention aux qques fautes que j’ai pu décerné. Beaucoup de gens regarde le Sénégal maintenant.
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8 février 2018 à 20:04, par Danielle Poirier
À notre arrivée, avons-nous accès à un guichet bancaire à l’aéroport ? .... Si oui quel est le nom...?
10 février 2018 à 11:57, par webmaster au-senegal.com
Il y a un distributeur de billets EcoBank
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8 février 2018 à 17:57, par simon
Félicitations à la journaliste Pauline Sarr pour son article sur le nouvel aéroport. Cette dame a de l’esprit !
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7 février 2018 à 07:18, par Bernard DAVID
Ce n’est pas facile d’être plus mauvais pour le paiement du parking
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1er février 2018 à 18:01, par joly
C’est quand même plus agréable qu’à Dakar pour le reste cela va se faire avec le temps nous sommes à Saly depuis 10 ans et nous avons vue une grande évolution je trouve cela très agréable mais les gens ne sont jamais content
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