L’opus reflète la maturité de Saintrick. L’artiste vous transporte dans une valse de mélodies, dès aires musicales de son Congo d’origine aux influences de sonorités sénégalaises, pays où il vit depuis une dizaine d’années.
Chanté en cinq langues (lari, wolof, français, lingala et songo), Nsamina est un album qui invite à dépasser les barrières linguistiques pour que le message du rapprochement des peuples se propage au-delà des frontières et pour un meilleur écho.
Ce qui fait de Nsamina un produit bien illuminé de 14 titres, dont « Méya » petit cours d’histoire sur la monnaie congolaise de l’époque coloniale ; « Tirailleurs sénégalais », dans lequel il dénonce l’ingratitude de la France ; dans « Guestoul » chanté en wolof et lingala, l’artiste devient l’avocat des femmes ; ou encore dans « Nsamina », « Ici et là-bas » et « Mavul Méto », le message porte respectivement sur la famille, les conditions de vie des enfants et la nostalgie de l’immigré.