De la peinture à la photographie en passant par le design, l’exposition « Bamako » fait partie des rendez-vous agréables de la Biennale, ajoutant le charme du lieu à celui des œuvres.
Les sculptures fantastiques de Sinaly Tangara (Galerie Médina) ouvrent le chemin vers les grandes œuvres de bandes de tissues conjuguées en camaïeux de couleurs chatoyantes du grand Abdoulaye Konaté (Conservatoire des arts multimédias), qui l’année dernière nous avait déjà gratifiés d’une superbe exposition personnelle à la Galerie le Manège.
Comment ne pas être interpellés par cette œuvre en noir et blanc, originale, comme un cri silencieux, de Noumouké Camara (Badialan 1)...
...avant de plonger dans le regard de cette femme photographiée par Harandane Dicko (AD Galerie),
... et de chercher, au détour des aplats de couleurs finement ciselés et animés au couteau de Souleymane Ouologuem (Anw-Ko Art), le chemin vers le rêve ?
« Bamako » conjugue l’imaginaire et le réel, le doux et le tranchant, le violent, à l’image de ce que traverse la population malienne, secouée par de tristes événements cette année. L’art est avant tout un voyage, à travers des émotions, des points de vue, des savoir-faire divers, des imaginaires particuliers, au-delà des mots, nous rappelle là Eiffage.
Eiffage
Avenue Félix Éboué x Route des Brasseries, Dakar
Téléphone :33 839 73 39
31 mai 2016 à 20:19, par chauvin
Une belle représentation des artistes maliens. Superbe !
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