« C’est un film sur nous, le peuple, nous sommes beaux, nous pouvons aimer ce que nous sommes », a lancé lors de la remise du prix son réalisateur, le Franco-Sénégalais Alain Gomis, déjà venu à Berlin en 2012 avec le remarqué Tey.
Dans Félicité, son quatrième film, il brosse le portrait d’une mère courage, qui après son boulot de chanteuse dans un bar tente le tout pour le tout pour amasser la somme nécessaire à l’opération de son fils victime d’un accident. Félicité a été tourné dans la capitale congolaise et suit le quotidien de ses habitants, des hôpitaux aux marchés de Kinshasa, mais se refuse à toute dimension sociologique ou documentaire, malgré le contexte politique tendu en République démocratique du Congo.
« C’était difficile de faire ce film. Ça a été une année difficile en RDC », a souligné le réalisateur, évoquant notamment les élections. « J’ai l’impression que le moment est important » pour le cinéma africain, avait souligné Alain Gomis lors de la présentation de son film à la Berlinale.
Le film sera en compétition au Fespaco édition 2017 qui se tient du 24 février au 4 mars à Ouagadougou.