Dans la préface du livre, on peut lire ce qui suit : « par le partage d’une philosophie et d’une déclinaison adaptée à la situation sénégalaise, cet ouvrage fort documenté vient de nous offrir la possibilité de revenir, avec une approche originale, sur la sécurité de proximité ».

Le texte relève que la police de proximité, police de quartier ou sécurité de proximité « a déjà été fait dans le monde entier, depuis une trentaine d’années, pour innover en rapprochant l’action de police des attentes de la population en matière de sécurité ».

Il ajoute que dans les sociétés modernes, « les services en charge de la sécurité, avec au premier plan d’entre eux polices et gendarmeries, se doivent désormais de répondre plus directement aux préoccupations des citoyens, des élus, des entreprises... ».

« Dans beaucoup de pays, les émergences des polices municipales, quand elles n’existaient pas encore, et des sociétés privées de sécurité sont des preuves de ces attentes pas toujours assouvies. Dès lors, la nécessaire prise de conscience du renforcement de la relation avec la communauté se doit d’être largement partagée », poursuit le texte.

Ainsi, mentionne la préface, « face aux menaces diverses, pour pallier une certaine forme d’essoufflement du monopole de la sécurité (…) il importe toujours de mettre en œuvre un projet novateur basé sur une philosophie d’action modernisée (la sécurité de proximité, telle qu’on l’a fort justement nommée ici) et développant une véritable coproduction de sécurité, au-delà de la seule action des services de police et de gendarmerie ».

Au Sénégal, souligne le document, « le véritable projet mobilisateur et inscrit dans la durée, que viennent de porter le docteur Papa Khaly Niang (…) aura sans nul doute un double impact réel sur les relations avec la population et sur l’action des services de sécurité ».