Les policiers en charge du bon fonctionnement des établissements évoluant dans le tourisme se sentent bien désarmés dans leur travail. Selon le commissaire Yoro Fall, responsable de la structure : « Notre travail consiste à veiller à ce que les établissements touristiques, les hôtels soient dans la légalité. Malheureusement, nous ne sommes pas assez outillé pour mener à bien notre mission quand nous sommes en face d’infractions ».
De nombreux établissements dans l’illégalité
Devant les nombreux cas d’auberges en situation irrégulière, le commissariat n’a pas mandat pour fermer un établissement sur le champ et ne peut compter que sur la promptitude de ses supérieurs pour faire le travail. Le week-end dernier, une opération de contrôle a eu lieu dans une vingtaine d’établissement de la capitale et nombreux parmi eux se sont vu convoqués au commissariat spécial pour différents délits. Défaut de paiement de taxes, non inscription des clients sur le registre, non respect des normes hôtelières, etc. Sur 28 auberges contrôlées, 17 sont dans l’illégalité. Des chiffres qui font peur, vu le nombre d’auberges qui poussent comme des champignons et font une concurrence déloyal aux réceptifs touristiques.
Malheureusement, même quand ces derniers constatent des infractions dans un établissement touristique, ils ne peuvent que faire un rapport au commissariat régional du tourisme et convoquer les propriétaires pour une mise au point.
Vide juridique
Sensibiliser, veiller à la sécurité des zones touristiques, réprimer les infractions. Des missions qui sont freinées par un manque de personnel qualifié et un vide juridique. Le commissaire Yoro avoue : « Nous sommes confrontés à un vide juridique qui nous empêche de sévir dès que nous constatons une infraction. Nous ne pouvons pas déclencher des procédures judiciaires et sommes obligés d’en référer à nos collègues de la police et de la gendarmerie lorsque le cas se présente.Nous ne pouvons même pas faire payer une amende à un propriétaire indélicat. C’est cela qui nous freine surtout dans notre travail. Nous espérons que les autorités règlerons rapidement ce problème pour nous permettre d’être plus efficace dans notre mission ».
En ces temps de menaces terroristes, le plus grand problème auquel les agents du commissariat sont confrontés quand ils vont sur le terrain, c’est l’absence de registre à jour permettant d’identifier les clients. « Beaucoup d’établissements ne déclarent pas les clients qui séjournent chez eux. Parfois, c’est pour ne pas avoir à reverser les taxes de chaque réservation. Mais ce qu’ils ne comprennent pas et que nous essayons de leur expliquer, c’est que lorsqu’un client ne s’inscrit pas sur le registre, c’est une potentielle menace qui n’est pas détecté. Dans notre mission de sensibilisation, nous faisons comprendre aux propriétaires que c’est aussi pour leur sécurité qu’ils doivent exiger l’identification de chaque client », explique le commissaire Fall.
Pour le moment, seule la capitale fait l’objet de ces contrôles en attendant plus de moyens pour que les établissements touristiques des régions aussi soient passées au peigne fin.
13 mars 2021 à 11:18, par serge rosset
des agents de la police touristique se sont présentés dans ma petite villa est ont interpelé mon gardien en lui affirmant que je n’avais pas le droit de louer ma villa même occasionnellement, mëme si je déclare les revenus d’une éventuelle location ! ils considèrent que je cherche a louer un appartement meublé. ils se réfèrent au decret 2005-145 du 2 mars 2005. j’estime que je ne suis pas concerné par ce décret . je ne suis pas un établissement d’hébergement touristique. ( art 1) je ne suis pas un proffessionnnel de la location. je suis un petit« Particulier » . avec 3 chambres sur un terrain de 455 m2 !le dictionnaire défini un appartement de la manière suivante « : un ensemble de pièces destinées a l’ habitation, dans un immeuble ». de même qu’il précise« qu’un établissement est une entreprise commerciale ou industrielle ! » je refuse donc d’ être classé E H T. je n’ ai pas d’enseigne, ni de forme juridique, ni de responsable de l’établissement et encore moins de prévisionnel d’exploitation. je précise que je n’ai pas recours a une plateforme numérique. je cherche simplement a amortir le cout de mes deux salariés déclarés a l’année ( une fatou et un gardien) lorsque l’occasion de louer se présente.. de plus monsieur Ismala Dione, directeur de la règlementation touristique au ministère du tourisme a déclaré le 3 aout 2019 « pour etre classable, l’établissement touristique doit avoir au minimum 10 chambres » ce qui met un termes aux appréciations diverses. je considère donc ne pas etre concerné par le décret de 2005. je souhaiterais donc que le ministère du tourisme nous donne des éclaircissements sur le status des particuliers comme moi. merci de nous donner l’opportunité de nous exprimer sur ce site. bien sincèrement
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23 novembre 2017 à 23:15, par Abel
Cette brigade n’avait pas été montée pour sécuriser les zones touristiques ?
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