Daba, auteur-compositrice et interprète, native de Dakar, élevée entre l’Afrique, l’Amérique latine et l’Europe, est revenue au Sénégal depuis 2013. Elle s’est initiée à l’art, adolescente, par la danse hip-hop et la comédie, avant la musique à partir de 17 ans, et la pratique autodidacte de la guitare. Sa voix a prit de l’ampleur au fil des ans pour atteindre ce niveau de groove puissant dans lequel elle évolue maintenant avec aisance.
En France, à Paris, elle a enrichit sa palette de Reggae, de Jazz et enregistré en 2010, avec le collectif Blackboard Jungle, la compilation Musical Raid qui l’a révélée au public. Puis c’est avec le groupe the Rockers Disciples qu’elle enregistre l’album Far Eye, en 2012, nominé pour les victoires de la musique Reggae 2013. Elle enregistre le morceau Bamba, diffusé en Europe, au Mexique, en passant par le Japon. Tout cela sous le nom de Daba Makouredjah.
Pour cette démarche plus personnelle initiée avec le quatre titres Nawet, elle a fait le choix de ne garder que son prénom, Daba. En mai 2016, elle faisait la première partie de Nneka au Just 4 U de Dakar, pour y présenter quelques extraits de ce nouvel opus.
Dans Nawet (hivernage ), elle déroule, en anglais, français et wolof, le fil de ses inspirations, avec une profonde envie, perceptible, d’un monde meilleur. Chaque titre dévoile une facette musicale, un univers particulier, dans une couleur différente. Gis Naa emmène en douceur, et en wolof, dans sa vision d’un monde tout en « clair-obscur », où chacun est tenté par ses démons.... Mes délires, mis en musique sur des respirations, des voix, une rythmique qui groove sur la poésie de Daba qui ne parle pas que de ses propres émotions et semble toujours préoccupées du devenir des humains, qui se perdent aussi dans leurs délires…
Dans Nawet, mâtinée de blues mandingue, la voix de Daba se glisse en wolof, puis en anglais, entre basse et cora qui se répondent, en harmonies sensibles, évoquant des souvenirs d’enfance et d’amitié sous les pluies d’hivernage. Pour finir, I hope, balade reggae plus classique, non seulement par la musique mais aussi par le texte. Dans ce morceau écrit en hommage à sa fille, Daba y appelle à aimer la vie, être tolérant, ouvrir son esprit, défendre la vérité et les droits humains, sentir le mystique dans l’air (hommage non dissimulé à Bob Marley, Natural Mystic) et respecter la vie.
Vidéo Clip Gis Naa
Pour se procurer l’EP en ligne : https://dabamusic.bandcamp.com/releases
2 octobre 2016 à 11:07, par alassane
je suis fier de daba et je l encourage a continuer dans cette lancee.bravo daba et que vive le senegal.
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