École la Maison du Bonheur : un havre de paix pour les enfants sur l’île de Ngor

Entouré de cocotiers et de fleurs, avec son grand portail de bois et sa forme en arche, l’école la Maison du Bonheur ressemble à un navire prêt à prendre la mer à tout instant. Un refuge artistique pour les enfants démunis, c’est la nouvelle vie de cette bâtisse qui se mourait à petit feu. Grâce au peintre Abdoulaye Diallo et son ami français Bernard, c’est aujourd’hui un petit paradis pour les plus démunis.

Publié le 25 juillet 2017   1 commentaire

Collecter des fonds, se battre pour acquérir ce local qui devait abriter un hôtel et qui pendant un temps a plutôt servi de lieu de débauche aux prostitués et bandits, le combat n’a pas été facile pour ces deux mécènes. Mais au final, ils sont heureux d’avoir tenu bon, car la Maison du bonheur, après plus de 5 ans de travaux, est prête à 90 % et pourra bientôt ouvrir ses portes à de petits anges qui ne demandent qu’à avoir un peu de bonheur dans ce monde de brutes.

L’école la Maison du Bonheur n’est pas une école classique. Ici, pas de leçon de calcul, de chimie ou de grammaire, mais l’on apprend plutôt à laisser sortir le génie qui sommeille en soi. Les enfants démunis de différentes écoles pourront faire de courts séjours (une semaine) artistiques entre ces quatre murs. Sous la supervision de professeurs, ils apprendront le dessin, la poterie, la sculpture. Le produit de leur travail sera exposé dans le centre et vendu au public.

Dans un premier temps, l’école confiera l’encadrement des enfants aux responsables des écoles invités et leur offrira le gîte, le couvert et l’espace de création. Aucun enfant ne payera pour séjourner ici, tout est prit en charge par l’école et ses bienfaiteurs.

Dans cette école qui a eu la bénédiction de l’Abbé Pierre avant sa mort, l’on retrouve face à face une mosquée et une église pour que chacun des visiteurs puissent vaquer à ses occupations religieuses en toute quiétude. « Un esprit de dépassement pour aller tous dans la même directeur quelque soit l’endroit d’où on vient. », prône monsieur Diallo qui piaffe d’impatience de voir enfin les premiers bambins courir dans l’enceinte de l’école.

Eva Rassoul

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  • Sénégal

    Je suis venue sur N’Gor visiter l’école et la maison du Bonheur , il y a 3 semaines et j’ai été vraiment heureuse de voir ce projet terminé et qui pourra accueillir tous ces enfants en difficulté ....

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