Premier comptoir commercial français en 1836, Carabane fut aussi la première capitale administrative de la Casamance jusqu’en 1904, date à laquelle elle fut remplacée par Ziguinchor. Ainsi, en 1852, l’île fut dotée d’un plan d’urbanisme qui permit la construction de plusieurs bâtisses d’une imposante architecture : la mission catholique en 1880, l’église style breton en 1885, le pénitencier, l’asile de déportation des résistants à la colonisation, cyniquement appelé l’Ecole spéciale et devenue plus tard la maison de redressement, une ancienne église normande, un cimetière où fut érigée la tombe du capitaine Aristide Protêt enterré debout etc. Aujourd’hui, il ne reste que des ruines de la plupart de ces bâtiments.

Né et grandi à Carabane, mais surtout détenteur d’une collection unique d’images de Carabane, de la Capital de l’AOF à nos jours, l’auteur compte partager pour une 1ère fois ce riche patrimoine non valorisé jusque-là, avec la population autochtone et les visiteurs, et contribuer ainsi à valoriser et promouvoir Carabane et son patrimoine historique.

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