Fallou Dieng : l’ambianceur

Avec plus de 15 années
de carrière, la classe
et le talent de Fallou ont déjà fait l’unanimité
auprès des observateurs les mieux avertis.

Suite à son admission au casting
du prestigieux et sélectif plateau du GlobalFest de
New York, qui s’ouvre à seulement 13 artistes à
l’échelle mondiale, Fallou and Band a brillé de mille
feux sur ce plateau le 13 janvier dernier.
Son show n’a pas laissé indifférent le célèbre critique
de musique de la New York Times, Jon Pareles qui
est d’avis qu’il peut rivaliser avec son aîné Youssou.
Dans un esprit fair-play après tout !

Interview

Le 221 : Parlez-nous de l’étape
actuelle de votre carrière.

Fallou Dieng : Je suis à un tournant
décisif et très important de ma carrière.
Je viens tout fraîchement de jouer sur la
grande scène du GlobalFest à New York le
13 janvier dernier et ma prestation a été bien
appréciée par les professionnels de la world
music à New York.

Comment êtes vous parvenu à être
programmé sur le prestigieux plateau
du GlobalFest, réputé très sélectif ?

F D : Cela fait suite à ma récente
tournée américaine, il y a six mois.
J’avais fait un show retentissant dans
la célèbre salle, le « Joe’s pub » de
New York. Des observateurs ont trouvé
que la prestation de mon groupe était
spectaculaire et dans les règles du professionnalisme.
Et ainsi, nous nous
sommes distingués comme l’un des
groupes les mieux cotés au « 
Joe’s Pub » durant l’année
2007. Ensuite, avec le
concours du label « New
African Production » de
notre compatriote Birane
Sarr basé aux Etats-Unis qui gère ma carrière
là-bas, ma participation
s’est concrétisée.

Vous êtes le premier
artiste sénégalais
à rejoindre ce
grand rendez-vous
mondial
de la world music,
comment l’avezvous
vécu ?

F D : Je l’ai vécu avec
beaucoup de fierté.
J’ai représenté dignement
mon pays et
toute l’Afrique car j’étais
le seul représentant
de notre continent parmi les 13 artistes sélectionnés
à travers le monde. Avec les moyens du bord, on
s’en est sorti avec un grand succès selon les critiques
musicaux américains, notamment le célèbre journaliste
Jon Pareles du New York Times qui a une signature
très respectée.

Vous parlez de moyens du bord, avez-vous
été soutenu par les autorités, d’autant plus
que vous y étiez comme un ambassadeur
de la culture sénégalaise ?

F D : En fait, le ministère de la culture m’a soutenu à
hauteur de trois millions, mais cela ne suffisait pas
pour la préparation d’un si grand événement. J’avais
même sollicité la présidence pour avoir un soutien à
la hauteur du rendez-vous car tous les autres participants
sont accompagnés par leur État. Mais c’était un
peu tard et j’ai été obligé de me contenter de ce que
le ministère m’avait alloué.

Après le GlobalFest, naturellement plusieurs
opportunités s’offrent à vous ?

F D : Cette participation au GlobalFest est le premier
pas d’un nouveau Fallou Dieng. Je vais être sur la
programmation de plusieurs grands festivals au
courant de l’année, aussi bien aux USA qu’en Europe.
C’est un grand départ pour m’imposer dans la world
music. C’est la raison pour laquelle j’ai amélioré mon
staff pour professionnaliser mon entourage afin de
bien gérer ma carrière artistique internationale.

Vous avez aussi obtenu le « Djembé d’Or »
en Guinée tout récemment,
c’est une période de gloire
que vous traversez, on dirait.

F D : J’ai eu le Djembé d’or de l’intégration africaine
lors de l’édition 2007 en Guinée. Je crois que tout cela
est le fruit de longues années de travail. Et ce n’est
que le commencement d’une nouvelle aventure.

Votre dernier album Feuk Jeuf a connu un
grand succès et le clip « Djëngu » était très
chaud. Etait-ce un moyen de refiler la formule
magique aux prétendants rejetés par les
parents ?

F D : (Rires) « Djëngu » est presque un clip et un petit
téléfilm en même temps. On l’a bien préparé et cela a
réussi, mais c’est juste un scénario pour mettre de
l’ambiance.

Il y’a une rumeur faisant état du décès du
mannequin Anta Diallo qui est apparue
dans le clip « Djëngu », suite à une opération
ratée de piercing ?

F D : Je précise que la fille est bien vivante.

Vous chantez très souvent l’amour et la Saint
Valentin se fête en février. Quel cadeau conseillez
vous aux amoureux ?

F D : Bon ! À chacun de voir le cadeau qu’il pense être
le meilleur. Mais mon avis est qu’un cadeau d’amour
est une affaire de tous les jours.

Le Sénégal vient de perdre un grand homme,
en la personne de Serigne Saliou Mbacké,
vous devez avoir un mot à dire… ?

F D : C’est une grande perte pour le Sénégal. Il était
un guide imbu de qualités, qui faisait beaucoup pour
les enfants et les pauvres. C’est la raison pour
laquelle j’ai loué sa grandeur dans mes chansons.
Je prie pour le repos de son âme et que le bon Dieu
l’accueille en son paradis.

Quel est le programme à venir du CEMGA (Chef d’état major général des « ambianceurs ») ?

Je vais bientôt démarrer mes soirées en live à l’Alizé Club. J’entame une tournée européenne du 10 au 31 mars. La surprise pour les fans : c’est une grande nuit à
Sorano, juste avant l’été prochain et à la veille de ma
tournée américaine prévue entre mai et juin.

Contact

Mamagement : Pape Cissé
(+221) 77 450 28 50 - (+221) 77 650 13 58 - (+221) 77 519 29 29
Mail : dieng.fallou yahoo.fr
www.falloudieng.org

Youssouf Chinois - Photos : www.kamikazz-photo.com

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