Les Lions ont rugi à Polokwane
L’accouchement aura été difficile, vraiment difficile pour les Lions de la Teranga . Alors que leur qualification à la coupe du monde de 2000 s’était faite sans trop d’anicroches, la route pour la Russie aura été semée d’embuches sportives et humaines.
Jusqu’au deuxième tour des éliminatoires, tout le monde pensait les carottes cuites pour les hommes de l’entraineur Aliou Cissé, avant que les Lons ne rugissent et se remettent sur leurs pattes (pieds). Première lueur d’espoir, une victoire sur le Cap vert (2-0) le 5 septembre 2017, relance le jeu. Ensuite, la Russie se profile à l’horizon et les Lions se remettent à rêver quand la Fifa décide de rejouer le match controversé que le Sénégal avait perdu contre l’Afrique du Sud l’année dernière.
Ce vendredi 10 novembre 2017, tout le Sénégal avait la prière à la bouche et le chapelet dans les mains pour que le miracle ait lieu, une victoire des Lions de la Teranga sur les Bafana Bafana. Le match contre l’Afrique du Sud qui se jouait à Polokwane était décisif, car une victoire signifiait la qualification d’office pour la Coupe du monde.
Un but de Diafra Sakho dès la 12e minute, puis un but contre son camp du défenseur Thamsanqa Mkhizé (Afrique du Sud) à la 38e clôturait la première mi-temps sur le score de 2 à zéro. C’est aussi celui de la fin du match.
Le coach Aliou Cissé sur un nuage
En 2002, il a participé à sa première Coupe du Monde en tant que joueur avec la génération de El Hadj Diouf et Fadiga. 15 ans, plus tard, il va vivre sa deuxième messe internationale du football sur le banc de coach.
Depuis sa nomination en mars 2015, le coach des Lions est sur la sellette. Tantôt adulé après une victoire, tantôt voué à l’enfer après une défaite, Aliou Cissé a réussi à devenir un des dieus du football sénégalais en qualifiant une équipe qui n’arrive pas à gagner la Coupe d’Afrique malgré un effectif de guerriers.
Aujourd’hui, le peuple sénégalais va le mettre sur un piédestal. Oubliées les fautes tactiques dans ses sélections…
11 novembre 2017 à 11:56, par Ndiasse
Merci pour ces prochains moments que nous esperons intense en émotion
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