Niokolo Koba ! Rien que le nom est déjà une promesse d’aventures et de surprises. Accompagné d’un guide, nous voilà lancés à la découverte des trésors de ce parc animalier et botanique.

Dans la jeep brinquebalante qui nous sers de moyen de transport, nous sommes tous aux aguets, espérant apercevoir quelques unes des 80 espèces de mammifères (lion, léopard, lycaon, chimpanzé, hippopotame, éland de derby, koba, Buffles, etc.), 330 espèces d’oiseaux (outarde à ventre noir, grue couronnée, bucorve d’Abyssinie, aigle martial, bateleur des savanes, dendrocygne veuf…), 60 espèces de poissons, et 36 espèces de reptiles (varan du Nil, tortue, crocodile …) qui peuplent le coin nous a-ton dit.
Après une heure de route sans voir autre chose que des arbres, nous nous rendons compte qu’il ne fait pas bon venir ici pendant la saison des pluies, au risque de ne rien voir comme animaux. Les pistes qui conduisent à l’intérieur des terres sont fermées pour la plupart à cause du mauvais état des routes, les mares d’eau où les animaux viennent s’abreuver d’habitude sont désespérément vides. C’est à peine si on arrive à entrevoir des cornes de gazelles cachées par les arbres ou quelques phacochères qui traversent la piste au pas de course.

Si les animaux ne sont pas présents ce jour là, la végétation, elle, est à couper le souffle. À perte de vue à certains endroits, de belles herbes hautes et vertes dans lesquelles se cachent sûrement les animaux qui nous narguent au passage. Une bonne odeur de terre mouillée nous chatouille les narines. Les bruits d’oiseaux et de bêtes autour de nous, nous donnent l’impression de jouer à Indiana Jones...
De temps en temps, le guide nous indique les noms d’arbres centenaires et des termitières hautes comme des maisons. La vue d’oiseaux aux plumages féeriques nous empli de joie, même s’il est difficile de les filmer (le bruit de notre pétaudière les fait fuir dès qu’on approche). Nous arrivons aussi à voir un petit alligator qui s’est perdu dans une des mares sur la route.

Après environs 2 heures de secousses, nous nous arrêterons enfin pour une pause pique- nique à Simenti. Une superbe vue sur le fleuve, un coin repas aménagé, c’est l’hôtel Simenti, vestige incontestable de ce parc qui essaye de se relever de plusieurs années de ruines.
L’hôtel Simenti : la renaissance d’un sphinx
Depuis sa construction dans les années 70, l’hôtel du Parc Niokolo Koba, Simenti, a connu toutes les étapes d’une vie. Gloire, déclin, et aujourd’hui renaissance. À l’abandon depuis des années, l’établissement a été repris par Alice Gueguen, propriétaire de l’hôtel Oasis de Tamba, qui s’est lancée comme défi de lui redonner peau neuve.

Les douze travaux d’Hercule pour relever l’hôtel
L’état avancé de délabrement dans lequel se trouve cet établissement emblématique a fait fuir les plus tenaces des investisseurs qui étaient intéressés par sa reprise. Il aura fallu un petit brin de folie, mais surtout un amour pour cette réserve et sa survie, pour qu’Alice se porte candidate. Cuisine complètement détruite, bâtiments vétustes, mobilier tout entier à remplacer, construction de nouveaux bâtiments, musée à rénover, la liste est longue. Pourtant, la nouvelle propriétaires lieux ne compte pas baisser les bras et compte sur l’appui de l’État pour trouver les financements nécessaires afin de finir les travaux et accueillir à nouveau tous les amateurs de safari.

Pour l’instant, une dizaine de chambres sur les 50 prévues ont été rénovées pour permettre d’accueillir les clients impatients. La piscine est en réfection, ainsi que le musée, une des attractions du lieu. Le restaurant à la vue imprenable sur le fleuve attend aussi la fin de son toilettage pour proposer à nouveau ses repas. En attendant, on mange sous une tente aménagée.
Le Simenti est le poumon du parc
Cet hôtel fait partie intégrante de la réserve et sa disparition sonnerait le glas de la fréquentation du site. Sa position stratégique, dans une des courbes du fleuve, est un observatoire de rêve pour ceux qui veulent capturer l’instant où les animaux sauvages viennent s’abreuver. Vous pouvez aujourd’hui trouver des lions assoupis à quelques mètres de votre porte (pas d’inquiétude, ils sont inoffensifs et acceptent la présence humaine).
Pour ceux qui viennent en avion, la piste d’atterrissage a été restaurée, ainsi que la piste menant jusqu’au parc. C’est dire que l’enclavement de Niokolo Koba est un vieux souvenir aujourd’hui.
Avec la réouverture de cet hôtel, une aubaine pour les tours opérateurs à la recherche d’un hébergement digne d’accueillir des touristes dans une des dernières réserves d’Afrique de l’Ouest. C’est une relance de l’activité touristique au niveau du parc qui est assurée.
Contact :
221 78 203 82 04
16 novembre 2018 à 20:13, par issa gibb
Il y a longtemps qu’il n’y a plus de lions en liberté dans ce parc et au Sénégal, sauf dans des cages exigus dans le zoo du Hann qui font pitié à voir...
Encore, plus longtemps qu’il n’y a plus d’éléphants au Sénégal...
Il faut arrêter de raconter des conneries sur les animaux au Sénégal, comme le dernier ministre du tourisme sénégalais qui voit des éléphants (roses) partout au Sénégal...
Les Touristes détestent les mensonges et détruisent la destination Sénégal à cause de ces mensonges...
Ne pas comprendre cà : mensonges, tromperies et harcèlements incessants des touristes qui les font fuir, c’est être... Plus cons ! Tu meurs !
21 novembre 2018 à 22:35, par nio
Toi t un frustré de naissance. Il n ya que ça que tu cherches au Sénégal. Dommage y a temps de choses à voir dans chaque coin bouffon.
14 août 2020 à 13:09, par Bancal
les animaux n’aiment pas les disputes , un éléphant a été vu encore cette année au Niokolo
Et il reste des lions même s’ils sont durs à voir. il faut savoir que le parc est loin d’être accessible partout ;
alors c’est difficile de les voir mais il y en a
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