Chaque jour, c’est environ 300 personnes qui s’activent autour de l’extraction de sel du lac. Dans les pirogues, les hommes à l’aide de pelles, de pics, de pots ou de tamis, extraient le sel qu’ils mettent dans les pirogues. Des femmes se chargent de transporter le produit sur la berge dans des bassines pesant jusqu’à 20 kilos sur la tête. Un ballet qui dure toute la journée, et tous les jours. Les monticules de sel qui s’étendent à perte de vue (environs une tonne et demie extraite par jour), les camions d’acheteurs qui se succèdent inlassablement font craindre pour la survie de ce lac. Ce sont des tonnes de sel qui sont extraites chaque jour.

Depuis une trentaine d’année, les hommes ne cessent de pomper la manne de ce lac. Considéré comme l’un de fournisseur de sel les plus actifs après les salins de Kaolack et de Fatick, le Lac Rose a perdu de sa splendeur. Pompé à outrance, le lac a perdu aujourd’hui la moitié de sa superficie (32 km carré à l’origine) et risque de disparaître dans une vingtaine d’année si rien n’est fait. Trouver une source de réalimentation du lac pour permettre de récupérer le rétrécissement considérable de ce dernier.

A ce rythme, les touristes qui viennent n’auront plus la chance de voir ce phénomène naturel qui va disparaitre un jour. Il est temps que le gouvernement lève le pied pour trouver une solution et mettre de l’ordre dans ce chaos.

3 décembre 2018 à 15:11, par IBRAHIMA GUEYE
Il faudra penser améliorer système le moins utilisés pour la balade sur le lac les barques ne sont sécurisées
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