
Traditionnellement, les graines utilisées pour faire la bouillie s’obtient à partir de la semoule de mil aspergée d’eau et frottée dans une calebasse avec la main. L’objectif de cet exercice manuel est de former de petites boules qui vont servir à la préparation du lakh. Mais aujourd’hui, on retrouve ces graines dans le commerce. Ces graines de mil appelées « araw » en wolof sont bien emballées dans des sachets en plastique et vendues dans les boutiques.

Après préparation de ces « araw », on obtient une bouillie dense et compacte qui épouse la forme du récipient qui la contient. Servi avec du lait caillé frais ou du « neuteri » (mélange de patte d’arachide et de pain de singe), le « lakh » se déguste facilement.
Le jour de aïd el fitr ou Korité, il est préférable de servir le « lakh » au retour de la mosquée.
Si certains choisissent de manger le « lakh » au naturel, d’autres préfèrent l’agrémenter d’ingrédient facultatifs comme la noix muscade, le raisin sec, la fleur d’oranger, le coco rappé, le sucre vanille...