Des palettes, des tissus, divers objets, sont installés pour symboliser la rue, source d’inspiration principale de ce jeune photographe burkinabé, au Sénégal depuis 2003, qui s’est récemment lancé dans la photographie avec succès.
Pour Siaka Traoré, ces rencontres quotidiennes avec ceux qui viennent se faire photographier sont enrichissantes. Faire des portraits est « un challenge » pour ce photographe au départ passionné par la danse et les danseurs. Un défi qu’il relève avec simplicité et douceur.
À une femme qui dit ne pas être maquillée pour la circonstance, il répond avec un sourire que c’est la lumière qui va la maquiller, la mettre en valeur. Devant son objectif, pas besoin d’artifices. D’après lui, la laideur n’existe pas, tout est une question de point de vue, de lumière. Après la séances, il montre au modèle le résultat avant de choisir ce qui sera publié sur le net, téléchargeable par l’intéressé.
Pour vous faire une idée du talent de Siaka Traoré, passez par la galerie Atiss d’Aissa Dione, où il expose des clichés de danseurs hip-hop hauts en couleurs et en sensations, et à l’Agence Caractère, sur le thème de l’afro-futurisme. Un talent en devenir…
Studio photo à l’Institut français : les lundi, mardi et mercredi, de 11h à 16 h, jusqu’au 2 juin.