Comme le « taxi jakarta » à Thiès, Kaolack ou à Tambacounda, les motos tricycles ont fait irruption dans les villes sénégalaises. De marque KTM, importées d’Asie, elles offrent des services de transport de marchandises, de ramassage et d’évacuation d’ordures, de transport de matériaux de construction, de fruits, de riz ou de bidons d’eau, ou même de vaches...
Elles sont capables d’assurer toutes les fonctions que les charrettes sénégalaises font habituellement. Elles sont devenues un véritable outil de transport dans les zones urbaines et se faufilent dans les embouteillages aux côtés de taxis jaunes et noirs.
En plus d’être rapides et flexibles, elles sont disponibles à tout instant. Elles sont payées à la tâche et l’activité procure des revenus importants. Selon les conducteurs interrogés, les gains journaliers varient de 5 000 à 25 000 FCFA, voir plus. C’est ce qui pousse aujourd’hui nombre de conducteurs (en majorité les Peulh Fouta) à vouloir devenir propriétaires.
Les charrettes sont-elles destinées à disparaître ?
14 novembre 2022 à 12:04, par ABDOURAHMANE M DIA
un tricycle transport de personnes neuf
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