Yayeme, Fimela, Ndangane, Djilor, de nombreux villages sont touchés par la pénurie d’eau qui en est à son 34e jour aujourd’hui. Habitants, hôteliers, touristes ne savent plus que faire pour se faire entendre devant ce problème d’approvisionnement en eau potable.
Zone touristique par excellence, ces villages risquent de voir fuir la clientèle. Dans les hôtels, les clients sont obligés de se servir d’un gobelet et d’un seau d’eau pour prendre une douche. Les piscines ne sont plus régulièrement remplies pour permettre aux clients de piquer des têtes malgré le chaud soleil du Saloum. Dans les cuisines, on économise au maximum pour préparer les repas, car le liquide précieux est de l’or ici.
Mais ce sont bien sûr les habitants qui ressentent le plus durement ce manque d’eau, car bien souvent ils n’ont les moyens de faire des réserves d’eau en quantité suffisante. C’est donc la course pour ne pas rater le camion-citerne qui vient approvisionner de temps en temps le quartier et à qui il faut payer 150 FCFA pour un petit bidon d’eau.
Comment expliquer cette pénurie qui touche les ménages, mais épargne les agriculteurs qui peuvent irriguer à volonté grâce à un réseau hydraulique parallèle ?
On accuse la mauvaise gestion de l’eau dans la Saloum. Selon le journal Libération : « Contrairement aux rumeurs, ce n’est pas la SDE, mais bien la SEOH qui est délégataire du service public dans les îles du Saloum. La qualité des “investissements”, qui devaient permettre d’approvisionner correctement la zone en eau, est en cause. C’est le cas du château d’eau de Mbodiène qui ne l’est que de nom. Mais aussi de l’ouvrage sis à Tassette qui peine à supporter toute la pression de l’eau devant alimenter les îles du Saloum. ».
La mobilisation s’intensifie donc ces derniers jours pour que les autorités réagissent et ramènent la situation à la normale. De l’autre côté, maintenant que l’étau se resserre autour de la société SEOH, c’est le moment des représailles avec la disparition depuis quelques jours des camions citernes qui ravitaillaient encore la localité.
12 mai 2020 à 18:58, par Ndalan
A Yayème, pas une goutte d’eau depuis le 23 décembre 2019 pour toute une partie du village, et peu et rarement pour le reste. Et ça fait trois ans que ça se répette : de l’eau seulement la nuit, pas toujours assez, seulement entre août et décembre...
C’est pire encore pour certaines parties de Ndangane-campement, et pour Ndangane-village.
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4 février 2020 à 20:29, par nanou
Je suis un villageois de fimela
je ne c’est pas pour le manque d’eau peut etre que c’est vrai
Mais cet image n’est pas de fimela
2 mai 2020 à 22:35, par akim
La photo n’est qu’une photo d’illustration. Ce qui est sûr c’est que la pénurie d’eau dans les îles du saloum perdure depuis plus de 2 ans. J’ai de la famille à ndangane campement et mes propres enfants y vivent. Les techniciens du tourisme tels que Mr Lionel des « Cordons bleus »et d’autres parmi ses collègues sont souvent montés sur le devant de la scène pour se faire entendre. Malheureusement c’est comme si leur appel était tombé dans les oreilles de sourds. Et le plus dramatique est que celà se passe à un moment où l’eau est une denrée incontournable pour faire face à cette pandémie du covid 19.
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29 mars 2019 à 00:27, par NEGRE Erick
Bonsoir, je ne connais pas le réel probleme d approvisionnement en eau de cette région. mais sachez que notre société Française New Drinking Water propose différentes solutions pour la production d’eau potable et d’énergie.. N hésitez pas à contacter notre représentant Afrique : Erick NEGRE 77 805 1028 . Cordialement
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