Informations :
Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires
Comico Rue OKM 22 Ouakam, Dakar
Contact : +221 78 136 62 62 / +221 77 361 65 21SangomArt (Pape Seck)
Centre JCLTIS Grand Mbao, Qrt Cité Ndeye Mari – Tél. : +221 77 878 39 81.
Vernissage : jeudi 30 novembre 2023 à partir de 19h.
Horaires : ouvert tous les jours de 11h à 21h.Waru Studio (Fatou Kandé Senghor)
19, Sotrac Mermoz – Tél. : +221 77 433 55 69.
Vernissage : dimanche 3 décembre à 19h
Horaires : ouvert tous les jours de 11h à 21h.Terminus 44 / Chez TOI_Design (Kodio)
Rue Okm 282, 222 en face pharmacie cité Asecna – Tél. : +221 77 433 55 69
Vernissage : vendredi 8 décembre à partir de 19h.
Horaires : ouvert en semaine de 12h à 18h, les samedis et dimanches de 11h à 18h.
L’explosion est une collaboration de plusieurs artistes à travers une co-curation de Aicha Dème Sanka de Kenu LAB’Oratoire des Imaginaires.
Le projet Ligne 44 est une expérience sociale, une intrusion dans l’imaginaire collectif des dakarois à travers les transports urbains. Tout comme le bus, ce projet d’exposition, d’installation et de performance est un voyage, une rencontre entre acteurs culturels ayant une démarche artistique avec un ancrage communautaire.
Ce voyage commence à l’arrêt Guissou mala Mbao (« Je ne t’ai pas vu à Mbao »). De cette expression de mise en garde qui porte en elle l’histoire de tout un peuple, l’artiste Pape Abdoulaye Seck, nous plonge au cœur des imaginaires communautaires de Mbao, un parmi les anciens villages Lébous de la presqu’île du Cap-Vert. Nous découvrons les lieux mythiques de cette communauté, souvent liés à un système d’organisation socio-politique centenaire.
Après cette étape de Mbao, nous arrivons à Mermoz pour se concerter avec l’âme de feu Douts, un artiste plasticien décédé le 09 juin 2023. Fatou Kandé Senghor propose de s’arrêter à l’arrêt Disso qui, comme son nom l’indique, signifie « discuter » en wolof. Cette concertation avec l’âme de Douts est pour elle, une manière de nous transporter dans l’au-delà et recréer une vie après la mort à travers l’œuvre de Douts.
Notre voyage s’achève à Ouakam où, Kodio Gadiaba propose une installation performative en collaboration avec d’autres artistes. Tout comme Fatou, il va nous amener au Terminus 44 devant les portes de l’au-delà pour questionner la responsabilité sociale sous le thème Def li war qui signifie littéralement « faire ce qu’il faut », son devoir. Cette exposition pose le débat sur la responsabilité sociale concernant les milliers de personnes mortes sur les côtes océaniques.
Pour clôturer le voyage, Kodio nous amène à la découverte de Version, un magazine autrichien qui, dans le numéro Version 6 présente un aperçu de la scène artistique actuelle à Dakar.