« Ce qui reste compliqué pour nous, c’est de faire comprendre au public que, malgré nos efforts pour proposer un hébergement correct à tous, il est essentiel de raisonner en décalage avec un environnement normal. Parce que justement, c’est ce lieu magique qui donne aussi son originalité à notre festival. » Il a raison, Jean-Jacques Bancal, de rappeler cette spécificité géographique. Le « président » et Rafael Rodriguez sont aux aguets de toutes les améliorations possibles de leur « folie » initiale.
« Oui, toute cette histoire était un peu une folie au départ et puis nous nous sommes pris au jeu avec les retours des spectateurs. » Ce ne sera pas la programmation encore originale et excellente de cette année qui viendra abîmer cette réputation non surfaite du Festival du Sahel. Avec en prime cette année la possibilité de découvrir de jeunes talents locaux.
« Notre principal souci reste de savoir évoluer. Nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de dire si une 6e édition aura lieu. Nous profitons. Je tiens quand même à préciser que depuis quelques années le ministère de la culture nous donne un vrai coup de mains. Cette année encore en nous offrant la scène et out ce qui va avec. C’est à noter ! ». Ils ont raison les deux compères qui n’ont, eux, pas eu beaucoup de temps pour assister aux concerts. Ils fonctionnent donc sur les retours. Le plus souvent gagnants !
Chantal est une habituée de ce rendez-vous. Elle exprime une opinion objective sur le contenu global de cette édition 2015. « Ils ont osé ouvrir à de jeunes talents au milieu d’artistes confirmés et franchement, ça c’est bien. J’ ai vraiment aimé Sahad et le Nataal Patchwork justement. Avec en prime une prestation effectuée sur la scène principale. » Bien vu Chantal ! Ce groupe dakarois a marqué son territoire. Une musique originale, un groupe cohérent et un chanteur particulier donnent un ensemble musical qui trace sa route dans le désert avec conviction. A suivre !
Les valeurs sûres se sont montrées à la hauteur
Eminatte Seymaly (Mauritanie), Vieux Farka Touré et Bassékou Kouyaté (Mali), TranceUntes (Espagne), Omar Pene (Sénégal) et Yemen Blues (Israël) ont donné à ces deux journées une étiquette internationale autour du partage et de la fraternité. Deux valeurs attaquées de toutes part et qui ont trouvé là un écho sablonneux incontournable. Message relayé par le Slam de Madiaw N’Diaye et les contes traditionnels de Zig-Zag en mode intimistes mais bien présents.
On l’aura compris, cette édition d’avril 2015 dans les dunes envahies de Lompoul, est à la fois dans la continuité des précédentes mais aussi résolument tournée vers un autre avenir.
« A l’heure de boucler cette 5ème folie nous ne pouvons pas dire s’il y en aura une sixième. » Jean-Jacques Bancal reste lucide mais garde la passion aussi...Alors !?
21 avril 2015 à 16:01, par alain
Lompoul c’était le silence et grandiose avant, juste un campement qui était obliger de bouger sans cesse de place à cause du vent et du sable qui faisat bouger les dunes sans arret, maintenant ce n’est plus le desert de lompoul que j’ai connu, c’est vraiment dommage.
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17 avril 2015 à 20:07, par laugenie bachelier
bravo au festival mais tres mauvaise organîsation des repas
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