Papis Samba est depuis 25 ans un observateur passionné et privilégié de la scène musicale sénégalaise. Par ce livre il fait acte de pionnier et offre au public, pour la première fois, une histoire de la musique sénégalaise, de ses origines à son présent, des notes qui s’élevaient à l’occasion des cérémonies traditionnelles Diolas, Peuls et Sérères, aux tubes mondialement connus de Youssou Ndour.
Si l’auteur entame son récit au XIIIe siècle par la figure de Soundjata Keïta, souverain légendaire qui fut aussi mécène des griots, et le poursuit par une évocation de ce que fut la musique dans les sociétés anté-coloniales de Sénégambie, c’est surtout la deuxième moitié du XXe siècle qui occupe son propos. On y découvre les premiers orchestres saint louisiens, dakarois, thiessois, de même que les lieux qui abritaient leurs répétitions et représentations.
Des figures aujourd’hui oubliées, dont les rôles furent prépondérant dans l’invention musicale sous nos cieux, se trouvent ici exhumées et leurs contributions rappelées. Papis Samba parcourt plus d’un demi-siècle de création musicale, dans un récit qui fourmille de faits et d’anecdotes, patiemment recueillies auprès des témoins et acteurs de cette histoire.
Histoire que l’auteur nous révèle être essentiellement celle de la genèse, à travers une succession de rencontre entre sensibilités locales et sonorités du monde, des musiques modernes au Sénégal.
Le projet de Papis Samba fut de produire une somme sur la musique sénégalaise. Son ouvrage, finalement, nous offre, bien plus qu’une érudition sur ce domaine particulier, un éclairage supplémentaire sur la société sénégalaise, toile de fond qui se dessine derrière chaque page de cette Petite Histoire de la Musique Sénégalaise.
Cérémonie de lancement le 19 février au siège de la fondation Total
30 mars 2015 à 23:35, par David Drame
Bravo frangin,je souhaite que ce livre que tu viens de publier soit couronné d’ un succès mondial.T’as osé taquiné un domaine sur lequel personne n ’a osé s’ aventurer.J ’ai été témoin des multiples efforts déployés pour fournir avec précisions des éléments fondamentaux sur la musique sénégalaise..Je demande au ministère de la culture d’encourager ces genres d ’initiatives en assistant ces talents qui se battent seuls pour faire connaitre des facettes cachées du patrimone culturel senegalais.
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21 février 2015 à 11:58, par omar youm
voilà un travail dont j’ai suivi le cheminement patient et avec abnégation. J’encourage et félicite mon ami de son exploit car c’en est un pour ceux qui savent dans quelles conditions et combien il s’est battu
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