Durant 21 jours, soixante enfants âgés de 6 à 16 ans ont bénéficié d’un camp de vacances organisé par le Centre culturel régional de Tambacounda. Ce camp de vacances a ciblé les enfants en situation de handicap, particulièrement les albinos, les handicapés moteurs, les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale. Les internes de l’orphelinat Edeukeur y ont également participé.
Le but, c’est de stimuler la création
« Le but du camp, c’est de stimuler la création chez cette catégorie d’enfants, mais aussi de discuter avec leurs parents afin que ce complexe de handicap puisse disparaitre, pour que ces enfants puissent intégrer la société, comme les enfants normaux », soutient monsieur Diallo, directeur du centre.
Après leur initiation aux arts plastiques, design, peinture, les enfants ont réussi à réaliser à la fin du camp de vacances, des tableaux d’art, des jouets, des œuvres décoratives conçues à partir de matériaux recyclés.
Hormis la création artistique, ils ont visité les plantations de bananes dans la localité de Nguen. Mais aussi un séjour au Centre culturel américain de Sinthia et une simulation des rites traditionnels, pour faire découvrir aux enfants certains aspects de la culture.
« Prêter la main », c’est aussi de la sensibilisation sur l’importance d’aller à l’école
« Nous avons eu à déceler deux ou trois enfants qui ont plus de huit ans, mais qui ne vont pas à l’école. Par la suite, nous avons discuté avec leurs parents pour qu’ils puissent les laisser y aller », a fait savoir l’initiateur du camp de vacance, M. Abdourahamane Diallo.
A la fin du camp, ce sont des enfants épanouis qui ont retrouvé leurs familles et oublié leur handicap le temps de ce séjour.