Garante de l’évolution humaine, la femme africaine a été le pilier des sociétés matriarcales. Ce sont les colonisateurs occidentaux et orientaux issus de sociétés patriarcales qui imposèrent son retrait de la vie active (sociale, économique, politique, religieuse et spirituelle), la cantonnant au seul rôle de domesticité.

L’une des pressions les plus fortes fut la diabolisation et « la chasse aux sorcières » que subirent les religions et les spiritualités africaines, dont la femme avait la charge dans la majorité des cas, en tant qu’actrice et lien incontournable entre le visible et l’invisible.
Dans toutes les luttes qui ont été entreprises pour remettre la femme au cœur des sociétés africaines, la dimension spirituelle, divine et sacrée est quasi inexistante.
A l’aube du XXIe siècle, qui sera entre autres féminin et spirituel, l’Afrique ne peut y échapper. Nous rentrons dans un siècle ou l’énergie féminine et spirituelle peut enfin prendre sa place.

Chaque homme portant une femme en lui, et chaque femme portant un homme en elle", nous avons à reconsidérer notre masculin, pour qu’il puisse épouser notre féminin et ainsi donner naissance à une spiritualité noble, élégante et sacrée.
C’est de l’union du féminin et du masculin que le soi, le sacré émerge.
Chouette mariage fait dans l’intimité du sacré !
A nous d’œuvrer !

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