Une si grande diversité (il n’y a que 500 espèces en France) s’explique par des conditions écologiques assez particulières :
il y a la bande côtière que suivent tous les oiseaux de mer et les limicoles ;
il y a, au nord, le fleuve Sénégal qui est la première zone offrant des plans d’eaux en nombre et en surface suffisants pour les canards et les échassiers ainsi que des berges arborées où les insectivores migrateurs trouvent leurs proies, après la longue traversée du désert mauritanien ;
il y a les zones intermédiaires soudano-sahéliennes, du désert du Ferlo jusqu’en Casamance, qui offrent des possibilités de nourriture et d’abris variant en fonction de la saison sèche et de la saison des pluies.
Aigrette garzette
Beaucoup d’espèces vont se déplacer tout au long de l’année et l’observateur doit en être averti.
chez les migrateurs paléartiques, que l’on pourra rencontrer entre septembre et mai, plusieurs cas sont possibles : le balbuzard occupe la bande côtière, certains individus descendent jusqu’en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire alors que d’autres restent deux ou trois ans dans le delta du Saloum avant de remonter nicher en Europe.
on ne pourra voir certains limicoles et certains passereaux qu’au moment du passage d’automne et ensuite à celui du printemps.
les canards occupent un maximum de mares temporaires puis se regroupent avec l’assèchement progressif de celles-ci.
Quand et où voir les oiseaux
Echasse blanche
Si je voulais avoir une vision la plus complète et la plus économique possible de l’avifaune du Sénégal, je choisirais comme période de visite les mois d’octobre ou de novembre. Je ferais d’abord une visite d’initiation dans la zone protégée des Niayes située environ 500 m à l’Est du parc forestier de Hann entre 7h et 11h. Il est courant de voir 30 à 50 espèces, parmi lesquelles le râle noir, la rynchée peinte, le guêpier nain ou le coq de pagode. Je passerais par le parc des îles de la Madeleine pour une journée paille-en-queue dans un cadre extraordinaire.
J’irais ensuite sur la Petite Côte en observant le passage des sternes au goulet de la Somone au petit matin, et emprunterais le sentier écologique de Mbour pour avoir une vision assez complète des limicoles dans le marigot et des oiseaux de savane autour du point d’eau douce.
En continuant sur Ndangane je pourrais observer le dortoir des ibis sacré, spatules, cormorans et bihoreaux au soleil couchant.
Ma semaine pourrait se terminer par une visite au parc du delta du Saloum où, à côté des oiseaux de mer sur les îles, il existe de nombreux points d’observations pour les oiseaux de savane.
Bonjour Claudine,
Effectivement c’est bien un pic Goertan et un Balbuzard pêcheur.
La photo du Pic a été prise pas loi de chez vous dans la forêt de Fathala et le pêcheur en Casamance dans les Bolongs de Karone.
On corrige
Bonjour.
Ornithologue et étudiant en 3ème année de licence « Biologie des Organismes » à l’université Montpellier II, je souhaiterais contacter le Dr Reynaud pour obtenir de la bibliographie. A quelle adresse e-mail puis je le joindre ?
D’avance merci.
Aloïs ROBERT.
BONJOUR je suis étudiant en master2 Écologie et gestion des écosystèmes à l’université cheikh Anta diop de Dakar .cette publication ma plu car je fais un mémoire sur l’activité des oiseaux d’eau du marigot du parc de Hann.j’ai besoins de plus de bibliographie pour améliorer mon mémoire.comment vous contacter ?
dioufndiayelive.fr
Bonjour,
Je suis hôtelier depuis plus de vingt ans dans le sud du saloum et nous en sommes à plus de 420 espéces
maritimes et terrrestre.
Meilleures Salutations.
gitedubandialaorange.sn
31 octobre 2013 à 14:07, par Weith Claudine
Pour la dernière photo, il me semble qu’il s’agit plutôt d’un pic Goertan.
...Aigle fascié ou Balbuzard pêcheur ?
Merci de confirmer ou de corriger si je fais erreur.
Claudine Weith, www.campement-niombato.com
3 novembre 2013 à 17:14
Bonjour Claudine,
Effectivement c’est bien un pic Goertan et un Balbuzard pêcheur.
La photo du Pic a été prise pas loi de chez vous dans la forêt de Fathala et le pêcheur en Casamance dans les Bolongs de Karone.
On corrige
Répondre
26 mars 2013 à 18:05
Bonjour.
Ornithologue et étudiant en 3ème année de licence « Biologie des Organismes » à l’université Montpellier II, je souhaiterais contacter le Dr Reynaud pour obtenir de la bibliographie. A quelle adresse e-mail puis je le joindre ?
D’avance merci.
Aloïs ROBERT.
Répondre
10 mai 2011 à 20:53, par Ibrahima diouf ndiaye
BONJOUR je suis étudiant en master2 Écologie et gestion des écosystèmes à l’université cheikh Anta diop de Dakar .cette publication ma plu car je fais un mémoire sur l’activité des oiseaux d’eau du marigot du parc de Hann.j’ai besoins de plus de bibliographie pour améliorer mon mémoire.comment vous contacter ?
dioufndiaye live.fr
Répondre
16 octobre 2009 à 15:20, par ERIC POUILLES.
Bonjour,
Je suis hôtelier depuis plus de vingt ans dans le sud du saloum et nous en sommes à plus de 420 espéces
maritimes et terrrestre.
Meilleures Salutations.
gitedubandiala orange.sn
Répondre