Cette maison aurait été la dernière esclaverie en date à Gorée. La première remonterait à 1536, construite par les Portugais, premiers Européens à fouler le sol de l’île en 1444.

Au rez-de-chaussée se trouvent les cellules exiguës où les captifs étaient entassés dans des conditions insoutenables : les hommes, les femmes et les enfants étaient séparés et maintenus enchaînés pendant des semaines, parfois des mois, en attendant leur départ.
Le long couloir sombre mène à la tristement célèbre « Porte du voyage sans retour », une ouverture donnant directement sur l’océan, symbole de la rupture définitive avec la terre natale.

À l’étage, un large escalier à double volée mène aujourd’hui à des salles d’exposition retraçant l’histoire de la traite négrière et rendant hommage à la mémoire des victimes.
Depuis les années 1960, sous l’impulsion du conservateur Boubacar Joseph Ndiaye, la Maison des Esclaves a acquis une reconnaissance mondiale et est devenue un haut lieu de mémoire, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978.

Lieu de recueillement et de réflexion, elle accueille chaque année des milliers de visiteurs qui viennent se confronter à cette histoire douloureuse mais essentielle à la compréhension du passé commun de l’humanité.

Entrée :

• 500 FCFA pour les résidents au Sénégal
• 1 500 FCFA pour les non-résidents
• 250 FCFA pour les étudiants (carte obligatoire)
• 1 000 FCFA pour les groupes (agences de voyages et tours opérateurs, à partir de 10 personnes)

• Visites guidées : 1 000 FCFA par personne
• Taxe municipale : 500 FCFA à payer à l’embarcadère de Dakar

Horaires : ouvert tous les jours sauf le lundi, avec plusieurs visites quotidiennes.