Songook Yaakaar : Germaine Acogny danse pour l’espoir

“Songook Yaakaar” ou Affronter l’Eespoir en langue wolof, est ce message adressé à travers un spectacle où la danse, la chanson, le théâtre, la vidéo, partagaient une même scène le jeudi 9 juin à l’Institut français Léopold Sédar Senghor. Le personnage principal est incarné par la doyenne Germaine Acogny, chorégraphe riche de 35 ans de carrière entre l’Afrique et le reste u monde.

Publié le 16 juin 2011  

Le spectacle Songook Yaakaar a ému plus d’un lors de sa présentation le jeudi dernier à l’Institut français Léopold Sédar Senghor. Germaine Acogny a réussi a montrer « qu’en Afrique, il y a un âge pour prendre la parole, un âge pour dire les mots qui portent, et aussi ceux qui grondent, ceux qui adoucissent, ceux qui hurlent, ceux qui pleurent, ceux qui apaisent, ceux qui enragent… »

D’un pas de danse mûr et maitrisé malgrè le poids de l’age, à une prise de parole, une chanson, un discours..., le message de la doyenne était plus que dansant. Costumes noirs, lumières aux rythmes des lueurs d’espoir de son jeu, accessoires gais et nostalgiques, Soogook Yaakaar a été ovationné par le public.

Germaine Acogny danse sur tous les continents depuis plus de 35 ans. L’Afrique, elle l’a toujours dansée, sans paroles, mais cette fois-ci, l’âge étant venu de parler, de mettre des mots sur ce qui danse en elle depuis qu’elle est vivante. De prendre les mots pour les danser, les siens et ceux des autres. Depuis longtemps, Germaine Acogny cherchait comment répliquer à ceux qui parlent de l’Afrique à tort et à travers. Elle a décidé de recourir à une coutume vivante de l’Afrique de l’Ouest, « la parenté à plaisanterie » qui permet de se moquer de soi-même sans épargner les autres.

Voir aussi

Youssouf Chinois - Photos : Jules

Partager 

Poster un commentaire

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message