Une fois franchies les étapes désertiques du Maroc et de la Mauritanie, le Dakar s’aventurera sur les pistes rapides de l’Afrique noire en commençant par le Mali et les pistes caillouteuses du pays Bambara : Gao, Tombouctou, Bamako, Nioro, Kayes, pour arriver en Guinée où le Dakar était absent depuis 1996. À l’occasion de cette 28e édition, Labé constituera une ville étape décisive pour les prétendants au podium du Lac Rose.

Changement complet de pilotage pour qui connaît les pistes montagneuses du Fouta Djalon.

Enfin, une entrée au Sénégal par le Sud, avec deux villes étapes traditionnelles (Tambacounda et Dakar) avec, bien sûr, l’arrivée mythique au Lac Rose le 15 janvier.

Côté sécurité, les organisateurs limitent la vitesse maximale pour les camions et les motos, potentiellement les plus dangereux sur les parties roulantes, à 150 km/h pour limiter les risques d’accidents à grande allure. Pour les autos, une étude est en cours pour imposer une vitesse maximale sur toutes ou certaines parties de spéciales présentant des risques spécifiques à vitesse très élevée.

La vitesse dans les villages reste fixée à 50 km/h. Le contrôle sera, comme toujours, garanti par les GPS qui enregistreront chaque dépassement par un signal visuel, les commissaires de course étant informés de l’excès de vitesse dès l’arrivée du concurrent au bivouac. Ces règles s’appliqueront également aux véhicules de presse et d’organisation.

Tous les véhicules de courses seront équipés de la technologie Iritrack, système de transmission de données satellitaires, qui permettra de repérer les concurrents très rapidement. Ce système testé depuis l’édition de 2005 a prouvé toute son efficacité.